Le président de l’ANR, Belkacem Sahli : Les dépassements enregistrés ne peuvent en aucun cas «remettre en cause la crédibilité» du processus électoral

Publié par DKnews le 09-05-2017, 18h30 | 78

Le président de l'Alliance nationale républicaine (ANR), Belkacem Sahli, a indiqué mardi à Alger que les dépassements enregistrés lors des élections législatives du 4 mai «ne peuvent en aucun cas remettre en cause la crédibilité de tout le processus électoral», exprimant par la même occasion sa satisfaction quant aux résultats obtenus par son parti.

«Certains dépassements ne peuvent en aucun cas remettre en cause la crédibilité et la légitimité de tout le processus électoral», a souligné M. Sahli, lors d'une conférence de presse animée au siège du parti.

Réagissant aux propos de présidents de partis politiques qui crient à la fraude, le président de l'ANR a également estimé que «les conditions du déroulement des élections législatives ont été satisfaisantes», malgré les «quelques dépassements et  irrégularités» enregistrés dans certaines wilayas.

«Nous sommes satisfaits des résultats obtenus lors des élections législatives, parce que nous avons doublé le nombre de sièges et de voix, comme nous avons réalisé la parité, étant donné que le nombre de sièges obtenus par les hommes et les femmes est le même», a-t-il précisé.

A l'issue de la proclamation des résultats provisoires par le Conseil constitutionnel, l'ANR siègera à l'Assemblée populaire nationale avec six députés au lieu de huit comme annoncé précédemment par le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales.

Pour ce faire, M. Sahli a fait savoir que son parti déposera dimanche après-midi des recours concernant 20 wilayas, au niveau du Conseil constitutionnel, pour signaler, a-t-il dit, «ces dépassements et ces irrégularités».

«Nous estimons que notre parti mérite plus de sièges vu la campagne qu'il a menée», a-t-il dit, exprimant son souhait d'«être réhabilité dans son droit» par l'institution de Mourad Medelci.
Parmi les dépassements et irrégularités relevées, M. Sahli a cité, entre autres, «des urnes non scellées et l'utilisation de la force contre les observateurs».