L'Algérie au cœur de l'Afrique

Publié par Boualem Branki le 22-04-2014, 20h15 | 37

Le Président Abdelaziz Bouteflika, réélu pour redonner encore plus de visibilité au développement de l'Algérie et achever les chantiers multiforme qu'il avait ouverts lors de sa première intronisation, a placé l'Algérie au cœur de l'Afrique. 

Les nombreux messages de félicitations, qui lui sont parvenus des chefs d'état et de gouvernement africains, attestent, on ne peut mieux, de cette Realpolitik développée par le chef de l'Etat, qui avait, il faut le souligner, dirigé la diplomatie algérienne pendant une quinzaine d'années. La réélection de M. Bouteflilka a-t-elle été reçue avec soulagement par de nombreux pays africains, de leaders africains ? La réalité politique actuelle dans le continent le confirme, d'autant qu'Alger est devenue, par la force des choses et la solidité de ses liens avec l'Afrique, un passage obligé pour la résolution de biens des conflits dans le sous continent. 

Il en est ainsi de ce dialogue intermalien que l'Algérie est en train de mettre en place, pierre par pierre, pour ne pas léser ni oublier une quelconque partie dans le conflit qui ronge le nord de ce pays voisin.  L'Algérie, sous la conduite du Président Bouteflika, celui que l'on surnommait du temps de la Révolution armée «Abdelkader Mali», est en train de faire beaucoup de choses et déployer des efforts restés dans le secret pour aider ces pays à retrouver sa stabilité, sa quiétude et la paix sociale si nécessaires pour le développement de ses régions nord. 

Fatalement, Alger est redevenue, comme à la belle époque des années 1970, un passage obligé pour le règlement de dossiers délicats, de zones de tensions, de conflits. Il en est de même pour la région du Sahel où l'Algérie est bien impliquée pour l'en débarrasser des groupes terroristes qui le rongent, et en faire une zone de paix et d sécurité.

C'est pour cela que «la partie malienne a demandé à la partie algérienne de poursuivre ses bons offices en vue de la réunion des conditions permettant le lancement, dans les meilleurs conditions et délais, du dialogue inter-malien, un dialogue qui doit être inclusif, comme souhaité par les Maliens eux-mêmes et par la communauté internationale», selon un communiqué diffusé à Alger. Le même texte ajoute que «la partie algérienne a encouragé la partie malienne à poursuivre, intensifier et accélérer» le processus de réconciliation nationale entre tous les Maliens, condition sine qua non d'une restauration définitive de la paix et de la stabilité durable du pays, affirmant sa disponibilité à apporter son aide en la matière en se disant prête à mettre toute son expérience à la disposition des frères maliens».

Ce communiqué, diffusé à l'issue de la 2e session du Comité bilatéral stratégique algéro-malien intervient à un moment d'intenses activités diplomatiques déployées à Alger ces deux derniers jours pour rapprocher les points de vue des parties maliennes en conflit avec le pouvoir central. Le rôle de l'Algérie, et, surtout, l'attention du président Bouteflika pour le règlement de ce conflit est d'aider ainsi ce pays frère et voisin à retrouver autant sa stabilité qu'à relancer le développement social et économique de ses régions nord. 

Et, là dessus, le rôle et l'implication de l'Algérie dans la résolution, le soutien et l'aide diplomatique, ou matérielle est confirmé une fois de plus. Et, une fois de plus également, l'Algérie confirme son leadership politique dans sa sous-région africaine et ses efforts de se placer comme interlocuteur incontournable dans les conflits qui menacent ses pays voisins. Et, les protéger, c'est également se protéger de ces menaces.  C'est là, en fait, que la «vista» du chef de l'état est la plus perceptible.