Pétrole : Le Brent à 52 dollars mardi à Londres

Publié par DKnews le 16-05-2017, 18h12 | 41

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 52 dollars en fin de matinée du mardi sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 18 cents par rapport à la clôture de lundi.

Les cours du pétrole ont enregistré une hausse mardi grâce à de nouveaux éléments allant dans le sens d'une prolongation durable des quotas actuellement en vigueur chez les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs partenaires.

Le prix du baril de "light sweet crude" (WTI), référence américaine du brut, prenait 39 cents à 49,24 dollars sur le contrat pour livraison en juin au New York Mercantile Exchange (Nymex). "Le marché continue de profiter de propos de pays producteurs en faveur d'une prolongation de leurs baisses de production jusqu'au premier trimestre 2018", a résumé Andy Lipow, de Lipow Oil Associates.

"Le Koweït est le dernier pays en date à afficher son soutien à ces plafonds." L'Opep et quelques pays extérieurs, dont la Russie, s'imposent depuis janvier ces quotas, mais ils ne sont actuellement prévus que jusqu'à la mi-2017.

"Il faut maintenant que ce soit accepté par les autres pays participants", ont nuancé dans une note les experts de Commerzbank, une décision étant attendue pour le sommet de l'Opep le 25 mai.
Ils soulignaient que la Libye et le Nigeria, membres de l'Opep et actuellement exemptés de quotas à cause de troubles locaux, ne rejoindraient probablement pas leurs pairs.

Les Etats-Unis ne participent pas à ces accords et leur production ne cesse de s'accélérer, notamment dans le secteur en plein essor du schiste. Lundi, le département de l'Energie (DoE) a annoncé, dans ses prévisions mensuelles, que la production de pétrole de schiste allait encore accélérer en juin pour atteindre son plus haut niveau depuis plus de deux ans.

De son côté, l'Agence internationale de l'Energie (AIE), bras énergétique de l'OCDE, a estimé mardi que des efforts restaient à faire pour résorber les stocks mondiaux, mais les cours n'ont guère réagi à ce rapport mensuel.