Les cinq premiers jours du ramadhan ont connu à Souk Ahras un approvisionnement régulier des marchés et une disponibilité des denrées de large consommation avec une relative stabilité des prix, ont assuré hier nombre de citoyens.
Sur les marchés de Souk Ahras comme à Sedrata et M’daourouch, les marchés se sont particulièrement animés en ces premiers jours du mois sacré mais la disponibilité à profusion des légumes et fruits de large consommation dont les récoltes ont coïncidé cette année avec le ramadhan a contribué à la stabilité des prix à quoi il faut ajouter une certaine évolution "rationnelle" des comportements des consommateurs, a estimé Mahmoud Guelmami, employé d’une entreprise publique.
Une absence totale de files d’attente et des bousculades caractérise ainsi le marché "Abderahmane Ouarti", celui "El Atik" et tous les marchés de proximité où les citoyens parfois accompagnés de leurs épouses font leurs emplettes dans "une atmosphère très détendue".
Retraité, Amar Djabourabi approché au marché du centre-ville s’est dit "agréablement surpris" cette année par le niveau raisonnable des prix de ces premiers jours du ramadhan avec, en effet, une moyenne allant de 40 à 60 DA pour la pomme de terre, la tomate, l’oignon, la courgette et le piment. S i le prix du poulet avec 260 DA le kilogramme reste abordable, ceux des viandes rouges demeurent plutôt élevés avec des moyennes allant de 1.200 à 1.400 DA le kilogramme.
Toutefois, Djabourabi a regretté la tension qui persiste sur le lait en sachet qui "continue de se faire rare". Pour sa part, le chargé de communication à la direction du commerce, Hafidh Khadraoui, a fait état de mobilisation de plusieurs brigades de contrôle des activités commerciales durant ce ramadhan.
Le même cadre a constaté l’absence de toute pénurie et une stabilité des prix conséquente à la large disponibilité des divers légumes et fruits. Une campagne de sensibilisation a été organisée par c tte direction appelant les consommateurs à acheter leurs besoins au jour le jour et éviter la constitution de provisions sources parfois de pénurie.
La même direction a lancé en coordination avec la chambre du commerce et de l’industrie, CCI-Medjerda, les associations de protection du consommateur et du bénévolat, et les Scouts musulmans algériens, une campagne contre la dilapidation du pain.