L'incendie de la tour de logements sociaux Grenfell à Londres a fait au moins 30 morts, a annoncé vendredi le chef de la police métropolitaine, Stuart Cundy, dans un nouveau bilan, estimant que ce chiffre allait encore augmenter. Un précédent bilan a fait état de 17 morts.
"Nous savons qu'au moins 30 personnes sont mortes dans cet incendie", dont une à l'hôpital, a-t-il déclaré. M. Cundy a aussi annoncé que le sinistre, qui s'est déclenché dans la nuit de mardi à mercredi, était désormais totalement éteint et que rien ne laissait penser qu'il avait été délibérément provoqué.
Il a précisé que 24 personnes étaient toujours hospitalisées, dont 12 dans un état critique. M. Cundy a ajouté que l'incendie, qui s'est déclenché dans la nuit de mardi à mercredi, était désormais éteint et que rien ne laissait penser qu'il avait été délibérément provoqué. Plus tôt, incapable de donner le nombre de personnes disparues, il a dit espérer que cela n'atteigne pas "un nombre à trois chiffres". Près de 600 personnes habitaient dans cet immeuble de 120 appartements.
Selon les médias britanniques, 70 personnes manqueraient à l'appel. "Retrouver des survivants tiendrait du miracle", a déclaré la cheffe des pompiers Dany Cotton.
Certaines victimes pourraient n'être jamais identifiées, a dit M. Cundy, en raison de la chaleur dégagée par le brasier.
Alors que la raison de l'incendie demeurait inconnue, le Times a relaté que c'est l'explosion d'un réfrigérateur dans un appartement du 4e étage qui pourrait l'avoir déclenché. Le résident aurait alerté les pompiers et prévenu ses voisins, avec qui il serait sorti de l'immeuble.
Le sinistre, qui frappe un pays déjà endeuillé par plusieurs attentats, a suscité un vaste élan de solidarité : plus de 2,5 millions de livres ont été récoltées en faveur des victimes et les dons de vêtements et de nourriture affluaient. Le gouvernement a annoncé le déblocage du fonds d'urgence pour les catastrophes.