Explosion dans une gare de Bruxelles, "l'auteur présumé abattu"

Publié par DKNEWS le 21-06-2017, 12h32 | 31

Une explosion a eu lieu mardi soir dans la  Gare Centrale de Bruxelles et l'auteur présumé a été "abattu", ont rapporté les médias belges, citant le parquet de la capitale.

L'état de santé du suspect n'a pas été précisé mais il a été "neutralisé",  selon le centre de crise fédéral.

La situation est désormais "sous contrôle", a précisé le centre de crise.

A la suite de l'explosion, un mouvement de panique a éclaté dans la gare, l'une des principales de Bruxelles, et sur les voies, a précisé Belga. La gare a ensuite été évacuée et le trafic ferroviaire interrompu.

Toutes les rues autour étaient bloquées par de nombreux véhicules de police et militaires armées, a rapporté un journaliste de l'AFP. Des policiers en arme avec gilet pare-balles étaient postés.

Cet incident survient dans un contexte d'attaques terroristes en Europe, en particulier au Royaume-Uni et en France.

 

Le 22 mars 2016, des membres de l'organisation terroriste autoproclamée "Etat islamique" (EI/Daech) s'était fait exploser dans le métro et à l'aéroport de Bruxelles, faisant 32 morts.

 

Belgique: l'auteur de l'explosion de mardi soir est un marocain de 36 ans

 

BRUXELLES- L'auteur de l'explosion déclenchée mardi soir à la Gare centrale de Bruxelles sans faire de victime, est un marocain de 36 ans, a affirmé mercredi le parquet fédéral belge.

L'homme abattu par des soldats belges, en patrouille dans la gare au moment de l'explosion, "est de nationalité marocaine", a-t-il indiqué lors d'une conférence de presse, soulignant que cet homme, né le 20 janvier 1981, n'était "pas connu des services de sécurité belges pour des faits de terrorisme" sans préciser s'il était connu de la justice pour d'autres faits.

Identifié comme O.Z, cet homme "transportait des clous et bouteilles de gaz dans une valise mais ne portait pas de ceinture d'explosifs", a ajouté le porte parole du parquet fédéral belge, Eric Van Der Sypt qui a estimé que l'attaque "aurait pu être bien pire" et "faire des victimes".

Selon ce porte-parole, le domicile de l'assaillant, situé à Molenbeek-Saint-Jean, une commune bruxelloise connue pour être le point de départ des commandos terroristes qui ont frappé à Paris en novembre 2015 et à Bruxelles en mars 2016, a été perquisitionné mercredi matin.

"L'enquête se poursuivra dans les prochains jours pour déterminer s'il a agi seul ou il a été aidé", a-t-il indiqué.

Peu auparavant, le Premier ministre belge Charles Michel a confirmé qu' "un attentat terroriste a été évité" grâce à l'intervention "immédiate" des militaires belges qui ont neutralisé le kamikaze résumé de cet "acte terroriste".

Le Premier ministre belge qui s'exprimait lors d'une conférence de presse à l'issue de la réunion du Conseil National belge de sécurité qu'il préside a affirmé, dans ce contexte, que l'évaluation du niveau de la menace terroriste à Bruxelles par l'Organe de coordination pour l'analyse de la menace (OCAM) "demeure au niveau 3 (menace possible et vraisemblable) sur une échelle de 4". "Des mesures complémentaires de sécurité seront prises" lors des évènements grand public, a-t-il ajouté.

Mardi soir, une modeste explosion déclenchée par le kamikaze présumé dans l'une des gares principales de Bruxelles, a provoqué un "grand mouvement de panique" parmi les voyageurs qui ont couru dans tous les sens pour échapper à un éventuel attentat.

La gare a été bouclée par les militaires et les forces de police belges qui ont neutralisé peu après l'assaillant. Ce matin, la gare a été de nouveau desservie et les Bruxellois semblent retrouver le cours normal de leur quotidien.

Bruxelles a été la cible d'attentats-suicides à l'aéroport et dans une station de métro en mars 2016 qui ont fait 32 morts et plus de 300 blessés.