Le 1er mai de chaque année est l’occasion pour les travailleurs de faire le point sur leur situation économique et sociale : acquis et revendications sont mis sur la table et évalués.
Cette année, dans la foulée, de l’élection présidentielle marquée par l’engagement de la centrale syndicale en faveur d’Abdelaziz Bouteflika, le secrétariat national a décidé de placer cette célébration du monde du travail et des syndicalistes dans la dynamique des réformes en rappelant le contexte géopolitique global et régional, les avancées du tripartisme dans le traitement des questions économiques et sociales qui augurent d’une relance de l’activité dans la sphère industrielle nationale, de l’amélioration, ressentie, du climat des affaires qui auront des répercussions sur la résorption du chômage des jeunes diplômés.
Ce 1er mai sera l’occasion de rendre hommage aux plus anciens syndicalistes, ceux qui ont fait l’Ugta de la libération nationale. D’autre part, la célébration du 1er mai coïncide avec l’annonce de l’augmentation de la pension de retraite des vieux travailleurs : il est question de 12%, mais les retraités espèrent que le président de la République interviendrait pour que s’améliore les conditions de vie des retraités du régime général.