Véritable carte postale naturelle avec ses plages sublimes et envoutantes, ses vestiges majestueux et ses lacs exceptionnels, la ville d’El Kaka (El Tarf) consolide ses atouts avec un programme d’animation qui drainent des milliers d’estivants.
Répondant à tous les goûts, les programmes d’animation des soirées d’été à El kala attirent chaque soir de nombreux spectateurs qui viennent assister aux soirées artistiques proposées, mais également profiter de la fraîcheur nocturne. Programmées dans leur majorité au niveau du théâtre de plein air Amar El Askri, ces soirées artistiques, variées à souhait, ont crée une animation toute particulière dans la capitale du corail.
Rencontré lors d’une des soirées dédiées à la musique authentique, Elyes, un habitant d’El Kala qui était accompagné de son épouse et de ses trois enfants, soulignant que cette soirée en plein air constitue, la première pour sa famille depuis le mois de ramadan, confie que cette sortie permet de «casser la routine et offre des moments agréables de détente à écouter de la musique et des chants du terroir». Il avoue aussi que ces sorties nocturnes permettent «d'échapper à la canicule qui persiste à l’intérieur des maisons».
Pour Mme Souheila, originaire de la ville de Constantine en vacances à El kala avec ses deux filles, l’endroit est pittoresque et les soirées proposées complètent leur programme de vacances.
«Les plages d’El Kala sont magnifiques et les prestations s’améliorent d’une année à une autre et je trouve que les galas animent encore la ville», confie-t-elle.
Selon le directeur local de la culture, Adel Saïfi, plus de 5.000 spectateurs, composés pour la plupart d’entre eux, de familles, de touristes et de flâneurs, font le déplacement jusqu’à El Kala, la ville ensorcelante, réputée pour l'inlassable accueil, à bras ouverts, de ses hôtes, pour écouter les différentes prestations des troupes et chanteurs versés dans différents styles musicaux, malouf, rai et folklore notamment.
La deuxième édition de la chanson folklorique, organisée entre le 15 et le 21 juillet courant, a permis, soutient-il, au public de savourer des prestations de qualité, données par, entre autres, des troupes Aissaoua, venues des wilayas d’El Tarf, Batna, Oum el Bouaghi, Khenchela, Sétif et Skikda.
Les amoureux du chaâbi, parmi les milliers d’estivants qui affluent vers El kala, sont conviés, a ajouté M. Saifi, en ce fin du mois de juillet à des prestations prestigieuses assurées par les ténors de ce genre musical, soulignant que ces soirées seront suivies par d’autres spectacles dédiés à l’humour et au rire.
La place publique d’El Tarf, l’autre lieu de distraction
Au chef lieu de wilaya, la place publique de l’indépendance compétemment rénovée avec son jet d’eau, son mobilier urbain, son éclairage étudié et ses soirées musicales offre aux estivants l’endroit idéal pour des moments de distraction.
«La placette est devenue accueillante et je ne décline plus aucune invitation de mes enfants quand ils me proposent de venir ici écouter de la musique» confie à l’APS une sexagénaire résidant non loin de cet espace de divertissement. Se trouvant le long de la RN 44, à proximité des principaux édifices publics, principalement la bibliothèque principale de lecture Louise Françoise dite Belkacem Mabrouka et du nouveau siège de la wilaya, la place de l’Indépendance draine la foule de plus en plus et les tarfaouis tout comme leurs hôtes sont ravis de voir le centre ville du chef lieu de wilaya animé à travers des activités diverses.
A l’occasion du 55ème anniversaire de la fête de la Police algérienne, les chapiteaux, dressés pour la circonstance, informant sur les différentes missions assurées par ce corps de sécurité dans le cadre de la protection des personnes et des biens ont connu «une visite record» et des exhibitions mettant en relief le savoir-faire du corps de la police dans le cadre de la lutte contre la criminalité ont été longuement applaudis.
«L’idée de célébrer la fête de la Police dans une place publique à travers de multiples activités appuie les efforts des policiers», estime Raouf, un jeune estivant originaire de Batna, soulignant que les «espaces ouverts sont les meilleurs endroits pour communiquer et passer des messages».