Etat-sUnis: La sécurité en Libye discutée en priorité par Washington avec les autorités libyennes

Publié par Dknews le 26-04-2014, 16h34 | 32

Le secrétaire d’Etat-adjoint américain, William Burns, a déclaré à Tripoli que la question sécuritaire en Libye avait été un des sujets prioritaires examinés avec les autorités libyennes, précisant que la menace croissante de l'extrémisme violent des groupes terroristes représente «un énorme défi» non seulement pour la Libye mais aussi pour ses partenaires internationaux. 

M. Burns s'exprimait lors d'un point de presse à l'issue d'une visite effectuée depuis mercredi dans la capitale libyenne où il a rencontré plusieurs hauts responsables de ce pays maghrébin. Outre les questions politiques entrant dans le cadre du processus de transition en Libye, le diplomate américain a précisé avoir discuté avec les autorités libyennes du soutien international en cours aux efforts de la Libye visant à réformer son secteur sécuritaire, à améliorer la sécurité des frontières et à contrôler la prolifération des armes classiques.

Sur ce point, il a indiqué avoir examiné longuement avec la partie libyenne de la tâche «très importante» de la formation des «Forces d'usage général» de la Libye et des mesures qui doivent être prises pour accélérer les progrès dans ce dispositif sécuritaire.Au cours du point de presse, M. Burns a été questionné sur des rumeurs médiatiques quant à une éventuelle intervention militaire américaine en Libye ainsi que sur la décision que prendraient éventuellement les Etats-Unis dans le cas où le gouvernement libyen leur demanderait d'intervenir contre certaines «cibles» en Libye.

M. Burns a alors avancé que les Etats-Unis ne répondraient qu'à ce que le gouvernement libyen pourrait leur demander et que c'est dans ce sens que les Etats-Unis et d'autres partenaires internationaux fournissent actuellement leur assistance et formation pouráles «Forces d'usage général» de la Libye et pour d'autres aspects sécuritaires. «Nous reconnaissons l'importance de cette tâche car il est impossible de prévoir une transition politique réussie ou une relance économique réussie sans un plus grand sentiment de sécurité. Mais nous n'avons pas de plans au-delà», a-t-il déclaré.