Algérie - Sahara occidental : Université d’été des cadres de la RASD à Boumerdès : la société civile sahraouie appelée à construire une opinion publique qui fera office de groupe de pression en faveur de sa cause

Publié par DK News le 13-08-2017, 20h25 | 59

Le professeur universitaire Mekki Mohamed Said (Ecole supérieur des sciences politiques d’Alger) a lancé, hier, un appel à la société civile sahraouie, en vue de construire une opinion publique, de par le monde, qui fera office de groupe de pression en faveur de sa cause.

Dans une communication sur l’importance des groupes de pression dans la défense de la cause sahraouie comme dernière colonie en Afrique , animée au titre des travaux de l’université d’été des cadres du Front Polisario et de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), DR. Mekki a souligné l’importance, pour le peuple sahraoui, d’exploiter les nouvelles technologies de la communication au profit de sa cause, dont le Web, notamment les réseaux sociaux, en plus des associations de la société civile, connues pour être influentes de par le monde.

Le conférencier a estimé qu’une exploitation intelligente des nouvelles technologies de l’information peut faciliter la construction de passerelles de communication avec d’autres sociétés civiles, et partant avec leurs peuples, devenus aujourd’hui une force qui peut générer le changement dans les grandes démocraties mondiales notamment .

Il a, également, plaidé pour l’émergence d’une nouvelle forme de combat pacifique, appelé, par lui, la diplomatie populaire, susceptible, selon lui, d’ orienter l’opinion publique mondiale vers le soutien de la cause sahraouie .

Une vision partagée par Dr Salah Saoud (université d’Alger), qui a souligné dans son intervention intitulée rôle des groupements territoriaux et des agences spécialisées dans la connaissance du cas du Sahara occidental, l’impératif, pour la cause sahraouie, de communiquer avec ces groupements, directement et sans intermédiaire aucun, en usant de nouvelles méthodes ayant fait leurs preuves en matière de préservation des intérêts des pays internes.

Il faut s’adapter avec les nouvelles méthodes en usage, ces dernières années, par ces groupements et agences influents dans le règlement de crises mondiales, conformément aux exigences du nouveau système mondial , a-t-il soutenu, affirmant, à ce propos, que de nombreux pays, de par le monde, n’ont pu préserver leur indépendance et stabilité que grâce au soutien de ces groupements territoriaux vitaux.

Pour sa part, le chercheur universitaire sahraoui, Dr Ghali Zobeir a estimé dans sa communication intitulée la bataille juridique pour stopper la spoliation des ressources naturelles du Sahara occidental, que le peuple sahraoui mène une bataille juridique pour mettre un terme au pillage des ressources naturelles sahraouies et leur exploitation politique par l’occupant marocain.

D’où son appel pour l’impérative application des jugements émanant tant de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) que de la Cour internationale de Justice (CIJ), condamnant l’occupant marocain, et ce par le soutien des résolutions du Conseil de paix et sécurité de l'Union africaine en faveur de la cause sahraouie.

Dans son intervention à l’occasion Sadek Bouguetaya (membre du comité central du Front de libération national (FLN) a réitéré la position immuable de son parti, en tant que plus grande force politique en Algérie , selon son expression, en faveur de la cause sahraouie et de l’autodétermination du peuple sahraoui .

Le même responsable, qui parlait au nom du secrétaire général du FLN, a affirmé, en outre, que l’Algérie, qui est forte par ses institutions officielles et ses organisations populaires civiles, ne craint pas les complots qui sont ourdis contre elle, ni l’impact de l’instabilité des états voisins, non sans renouveler la position officielle de l’Algérie en faveur du droit légitime du peuple sahraoui à son autodétermination.