Birmanie : Le monde est «sourd et aveugle» face au sort des Rohingyas

Publié par DKnews le 29-08-2017, 16h38 | 52

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a appelé la communauté internationale à intensifier ses efforts pour aider les Rohingyas, minorité musulmane en Birmanie, accusant le monde d'être «sourd et aveugle» devant leur situation critique, a rapporté mardi une chaîne de télévision locale.  

Les Rohingyas, l'une des plus grandes communautés apatrides du monde, sont en train de fuir vers le Bangladesh en cherchant à échapper à la violence dans l'Etat de Rakhine entre un groupe rebelle et l'armée birmane.  

«Malheureusement, je peux dire que la communauté internationale est sourde et aveugle sur ce qui se passe en Birmanie», a dénoncé M. Erdogan dans une interview télévisée en direct à l'occasion de ses trois ans à la présidence.  

Il a décrit la nouvelle vague de réfugiés vers le Bangladesh comme un «événement extrêmement douloureux» et s'est engagé à aborder cette question devant l'Assemblée générale des Nations Unies le mois prochain.

Plus de 3.000 Rohingyas sont arrivés au Bangladesh ces trois derniers jours, selon le Haut commissariat des Nations unies pour les réfuigiés (HCR).


Turquie-Palestine : Le président turc appelle Israël à mettre fin à ses «tentatives d'occupation» de la Palestine

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a appelé lundi Israël à mettre fin à ses «tentatives d'occupation» de la Palestine, une entreprise qui menace la possibilité d'une solution à deux Etats au conflit israélo-palestinien.

M. Erdogan a tenu ces propos au cours d'une conférence de presse conjointe donnée à l'issue d'une rencontre avec le président palestinien Mahmoud Abbas. «Etablir un Etat palestinien indépendant, avec El Qods-Est pour capitale, et dans les frontières de 1967, est crucial pour la stabilité de la région», a-t-il affirmé.

«Comme nous avons pu le constater au cours des récents événements, une escalade des tensions ne profite à aucune des deux parties, et une résolution pacifique de la crise serait également profitable aux Israéliens», a-t-il souligné.

Il a décrit la solution à deux Etats comme «une responsabilité historique de la communauté internationale envers le peuple palestinien», et a promis qu'Ankara poursuivrait ses efforts pour faire reconnaître la Palestine au sein de toutes les instances internationales.