En prêtant serment, hier, au Palais des Nations, conformément aux dispositions de la Constitution, le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, aura ainsi inauguré officiellement son quatrième mandat à la tête de la magistrature suprême.
Élu le 17 avril avec une large majorité des suffrages exprimés, le Président Bouteflika devra s’atteler, durant les cinq prochaines années, à la mise en œuvre des engagements qu’il avait pris devant le peuple.
Il s’agit, en premier lieu, de parachever les réformes politiques qui seront couronnées par une révision large et profonde de la Constitution avec la participation de l’ensemble des acteurs politiques et de toutes les composantes de la société civile en vue de consacrer, de manière définitive, l’Etat de droit et garantir les droits et les libertés de tous les citoyens algériens.
En prêtant serment hier au Palais des Nations, conformément aux dispositions de la Constitution, le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, aura ainsi inauguré officiellement son quatrième mandat à la tête de la magistrature suprême de l’Etat.
Élu le 17 avril avec une large majorité des suffrages exprimés, le Président Bouteflika devra s’atteler, durant les cinq prochaines années, à la mise en œuvre des engagements qu’il avait pris devant le peuple, Il s’agit, en premier lieu, de parachever les réformes politiques qui seront couronnées par une révision large et profonde de la Constitution avec la participation de l’ensemble des acteurs politiques et de toutes les composantes de la société civile en vue de consacrer, de manière définitive, l’Etat de droit et garantir les droits et les libertés de tous les citoyens algériens.
L’autre défi pour le chef de l’Etat est celui lié à la consolidation de la stabilité et de la paix sociale dans une région marquée par une instabilité chronique et de fortes turbulences créées par les changements opérés dans les pays voisins.
La préservation de la stabilité du pays sera parmi les préoccupations du prochain gouvernement et cela passe inéluctablement, selon de nombreux observateurs, par la nécessité de consolider le front interne en vue de faire face à toutes les tentatives externes visant à porter atteinte à l’unité nationale et à la cohésion de la société.
Le président Bouteflika qui avait tenu à exprimer sa profonde gratitude aux centaines de milliers de citoyennes et de citoyens qui ont sollicité sa candidature et l'ont soutenue, de manière sincère et massive, tout au long de la campagne électorale, et qui lui ont accordé la majorité de leurs suffrages, compte œuvrer, sans cesse, à concrétiser sur le terrain, tous les engagements qu’il avait faits pour améliorer les conditions de vie des populations.
Pour de nombreux observateurs, le Président Bouteflika entamera son nouveau mandat sous le signe du renouveau politique qu’il compte mettre en œuvre pour asseoir définitivement les fondements d’un Etat de droit basé sur le respect des libertés et des droits de tous les citoyens.
Les chantiers et les priorités du Président
Les chantiers et les priorités du Président de la République doivent s’accompagner d’une réelle volonté politique pour leur concrétisation et leur mise en œuvre.
Au plan socioéconomique, il sera question de diversifier l’économie, résoudre la crise du logement, améliorer la qualité du service public.
Le large score qui a crédité la victoire et le ralliement de larges franges de la population autour du programme de renouveau national, outre qu’ils confèrent une légitimité, encouragent, pour les cinq années à venir, à mener à leur terme les chantiers ouverts du Président.
Le chef de l’Etat devra également se pencher sur les innombrables promesses faites par Abdelmalek Sellal en tant que directeur de campagne du président lorsqu'il a sillonné les 48 wilayas du pays, notamment en ce qui concerne le développement de l’agriculture, l’industrie, l’emploi, le logement, les infrastructures de base et l’encouragement de l’investissement productif pour créer plus d’emploi et davantage de richesse.
Le programme que propose Abdelaziz Bouteflika vise à ancrer solidement les acquis liés au développement et au progrès à travers un « nouveau pacte » qui se fixe pour objectifs majeurs de conforter la stabilité, d'enraciner une démocratie apaisée, de bâtir une économie émergente dans le cadre d’une approche de développement durable et de renforcer les liens de solidarité sociale.
Ce programme prévoit des changements rendus nécessaires par l’évolution que notre pays a connue dans les domaines politique, économique et social. Il propose un renouvellement de la démarche pour poursuivre l’œuvre de modernisation des institutions, de la société et de l'économie et se veut le reflet des nouvelles attentes et aspirations de notre peuple d’être le véritable acteur d’un avenir de prospérité, de justice et d’équité.
Au sujet des réformes politiques engagées, l’enjeu est de transcender la diversité des courants politiques pour œuvrer à une plus grande convergence et participation, afin d’élargir le consensus national autour de la prise en charge des vrais défis présents et futurs qui se posent à la nation, notamment à travers la révision de la Constitution.
Le programme projette aussi de renforcer les institutions de gouvernance afin de consolider l’Etat de droit et d’améliorer la transparence, la participation et la responsabilité dans la gestion des affaires publiques nationales et locales.
Dans ce cadre, l’effort portera sur le parachèvement de la réforme de la justice et sa dotation de moyens additionnels pour renforcer son indépendance et sa crédibilité dans l’application de la loi pour la protection des droits de l’homme et des libertés fondamentales.
Les efforts seront aussi intensifiés pour moderniser l’administration, changer les comportements et garantir un service public performant et répondant aussi bien à la demande sociale qu’à celle du secteur économique à travers l’introduction de modes de gestion, de suivi, d’évaluation et de contrôle rénovés.