Viandes putréfiées : M.Bouazghi : «Le nombre de cas enregistrés n'a pas dépassé 500 sur les 4 millions de bêtes sacrifiées»

Publié par DKnews le 05-09-2017, 18h25 | 34

Le ministre de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdelkader Bouazghi a affirmé mardi à Alger que "le nombre de cas de viandes putréfiées n'a pas dépassé 500 cas sur les 4 millions de bêtes sacrifiées le jours de l'Aid à l'échelle nationale", relevant que les analyses vétérinaires se poursuivaient dans les wilayas ayant enregistré ces cas.

S'exprimant lors d'une conférence de presse animée conjointement avec le ministre des Ressources en eau, M. Hocine Necib à l'issue d'une rencontre sur le développement des systèmes d'irrigation, M. Bouazghi a affirmé que "sur les 4 millions de bêtes sacrifiés cette année lors de la fête de l'Aid El Adha, 500 cas de putréfaction des viandes ont été signalés, ce qui signifie qu'il s'agit là de cas isolés et dont le nombre est très réduit par rapport au nombre de bêtes sacrifiées".

Les analyses au niveau des services vétérinaires se poursuivent dans l'ensemble des wilayas ayant enregistré ces cas, dans le but "d'obtenir davantage d'informations, et de déterminer les principales causes ayant conduit à la putréfaction de ces viandes", a ajouté M.Bouazghi, soulignant qu'aucun cas similaire n'a été signalé durant l'année, les seuls cas signalés ont été enregistrés au lendemain de l'Aid El Adha. Il a ajouté au sujet de ces cas de putréfaction que "les conditions d'égorgement et de refroidissement sont respectées tout au long de l'année", tandis que "ces conditions ne le sont pas lors de l'Aid El Adha, et c'est ce qui pourrait être à l'origine de ces cas".

En attendant les résultats des analyses, M. Bouazghi a déclaré que "les causes de ces cas pourraient être dues aux conditions d'abattage et à la grande chaleur qui a caractérisé ces jours dans les quatre coins du pays, ainsi que les conditions de la préservation et de réfrigération".

Le ministre a aussi mis en avant les grand efforts  consentis par les différents services vétérinaires au niveau national, surtout qu'ils ont été mobilisés à un mois de l'Aid El Adha pour contrôler le cheptel vendu au niveau des marchés, ainsi  que durant la journée de l'Aïd afin de contrôler et vérifier les viandes.