Exposition du plasticien Hassan Chorfi à Constantine : Voyage dans les univers insondables de l’âme humaine et ses sensations

Publié par DKnews le 06-09-2017, 16h15 | 36

Une trentaine d’£uvres du plasticien Hassan  Chorfi sont exposées au public au palais de la Culture Mohamed Laïd Al  Khalifa de Constantine et propose un voyage dans les univers insondables de  l’âme humaine et ses sensations.

Mariant dans une symbiose parfaite l’approche artisane sobre à une  recherche créative en constante évolution, l’artiste est un sculpteur  doublé d’un photographe professionnel qui enseigne la photographie dans un  centre de formation professionnelle.

Inconditionnel amoureux de la cité des ponts suspendus, Chorfi consacre à  Cirta deux £uvres intitulée ‘‘Constantine, par un soir’’ et «Constantine,  ville ouverte».

Dans la première £uvre, l’artiste zoome sur le contraste  entre les débuts et les fins de journée dans cette ville tandis que dans la  seconde, il alterne ses visions tantôt optimistes tantôt pessimistes  relatives à la cité millénaire du Vieux Rocher.

La recherche esthétique et l’élan humaniste constituent le contenu commun  à toutes les £uvres en dépit du renouvellement permanent des techniques  utilisés, assure le plasticien dont le recours aux matériaux jetés ou  négligés dont le bois et le papier est guidé, ajoute-t-il, par le souci de  mise en valeur de l’esthétique «inhérente mais cachée» de ces objets  «anodins».

Le hasard est un élément constitutif de la toile, confie l’artiste qui  note que lorsqu’au cours de la conception d’une £uvre apparaisse une forme  qui ne figurait pas dans le croquis préalable, cette forme est  immédiatement «adoptée comme élément enrichissant».

Dans le stand tout en blanc de l’exposition, Chorfi affirme y avoir laissé  libre court à son imagination dans sa pérégrination entre les infinies  nuances du noir et blanc alors que dans le stand coloré, c’est la magie des  couleurs vives qui a été la locomotive de sa spontanéité expressive. 

Dans son £uvre «M’as-tu-vu» qui la plus récente de ses créations,  l’artiste indique y avoir adopté ''une nouvelle technique surréaliste'' qui  consiste à marquer une couche d’argile des empreintes de divers objets pour  composer un relief particulier sur lequel il verse en phase finale du  plâtre.

Au cours de ses 40 années d’expérience plasticienne, Chorfi affirme avoir  exposé dans la majorité des wilayas d’Algérie ainsi qu’en France et en  Allemagne.

A une année de sa retraite, Chorfi, licencié en arts plastiques,  nourrit l’espoir de disposer d’un vaste espace pour donner libre court à sa  créativité.

 Ouverte à la mi-août dernier, l'exposition du plasticien Hassan Chrofi au  palais de la culture Mohamed Laïd Al Khalifa devra se poursuivre jusqu’à  la mi-septembre.