Célébration de la liberté de la presse: Amar Saâdani à la «une»

Publié par O.Larbi le 29-04-2014, 19h42 | 42

Le secrétaire général du parti du FLN a invité la presse nationale à célébrer avec son parti « La journée mondiale de la liberté de la presse » fixée au 3 mai, tandis que celle de la presse nationale est commémorée le 24 octobre de chaque année.

C’était à l’hôtel « Moncada » du parc zoologique qu’une centaine de journalistes ont appris que ce serait l’occasion d’un déjeuner suivi d’une conférence de presse. Amar Saâdani a tenu à devancer les cérémonies du 3 mai «  car son agenda de travail est chargé » dit-on. Toujours est-il que le SG du parti du FLN a exprimé ses meilleures appréciations à l’endroit des journalistes de tous les médias, se félicitant de leur professionnalisme et de leur liberté d’expression.

Il a mis l’accent sur les progrès dans la diversification des canaux et du cadre juridique régissant, notamment, les chaînes privées. Amar Saâdani est un bon communicateur, il intègre la critique des journalistes dans un plan qui le met en permanence sous le feu des projecteurs. Il exploite avec intelligence les retombées de ses sorties iconoclastes de ces derniers mois, surfant sur la revendication d’une révision de la constitution avant l’élection présidentielle et celle de la nomination du premier ministre parmi les élus de la majorité à l’APN.

A la table du « Moncada », Amar Saâdani a souhaité, par 3 fois : » une profonde révision de la constitution. » C’est le nouveau cheval de bataille du SG du parti FLN. Au moment de son intervention, la commission de discipline du parti était réunie sous la présidence de M. Louazzani. Il doit décider qui sont les membres du comité central qui seront cités à comparaître et justifier des motifs à charge. 

Dans le bras de fer qui oppose le BP du parti du FLN et ceux qui ne lui reconnaissent aucune légitimité, la proximité de la tenue de la session ordinaire du comité central pourrait voir l’émergence de la « jeunesse au sein du FLN. Amar Saâdani les soutient » dit-on.