Aït Djoudi: «C'est au Mouloudia de craindre la JSK et non le contraire»

Publié par Dknews le 30-04-2014, 15h10 | 39

A 48 heures du coup d'envoi de la finale de la coupe d'Algérie, le coach de la JS Kabylie, Azzedine Aït Djoudi se dit «confiant» puisque son équipe «ne jure que par la victoire», malgré le standing du MC Alger, un adversaire qui compte déjà six trophées dans cette épreuve à son palmarès.

«Notre optimisme provient du fait que nous restons sur une victoire dans cette épreuve, contrairement à l'adversaire, qui reste sur une défaite. Donc, ce sera à eux d'avoir peur de la JSK et non le contraire», a expliqué l'entraîneur à l'APS. «En plus, une finale ne se joue pas, elle se gagne. C'est en tout cas avec cet état d'esprit que nous allons aborder notre match contre le Mouloudia et pour nous, mis à part la victoire, aucun autre scénario n'est envisageable», a-t-il encore fait savoir.

Un challenge que l'entraîneur des Canaris pense pouvoir relever, car disposant de la quasi-totalité de son effectif, puisque, mis à part le milieu récupérateur Kaci Sedkaoui, blessé à une cheville, les autres joueurs répondent tous présent à l'appel. Même le gardien Malik Asselah s'est entièrement remis de la grippe qui l'avait cloué au lit, sans oublier le défenseur Belkacem Remache qui, selon son entraîneur, devrait pouvoir surmonter son problème à l'os scaphoïde, en portant un emplâtre

En termes de préparation, les entraînements de la JSK se sont déroulés dans de bonnes conditions à Beni-Messous (sur les hauteurs d'Alger), avant que le club ne regagne l'hôtel Hilton (Pins maritimes) depuis dimanche. «Ma seule appréhension provient de mes propres joueurs, car ils seront les principaux acteurs sur le terrain. Autrement dit, l'issue de cette finale va reposer en grande partie sur leur capacité à se transcender et c'est justement ce que j'attends de leur part», a révélé le coach Azzedine Aït Djoudi.

Il est vrai que la précédente déconvenue des Canaris en championnat contre le RC Arbaâ (4-3) n'est pas vraiment pour rassurer les fans du club dans cette perspective, mais Aït Djoudi a considéré qu'«à quelque chose malheur est bon». «Parfois, il est préférable de prendre un coup de fouet de ce genre avant une finale, ou n'importe quel autre match décisif, car c'est le genre de choses qui vous poussent à vous ressaisir». Revenant sur la finale de jeudi, le technicien kabyle a considéré que les deux antagonistes l'aborderont à chances égales et que le premier club à ouvrir le score prendra une sérieuse option sur le sacre. Cependant, Aït Djoudi a tenu à faire savoir qu'une éventuelle défaite contre le MCA ne sera jamais synonyme de fin du monde pour la JSK, qui est déjà fière de son parcours.

«Ce qu'on a réussi à faire jusqu'ici dépasse largement les attentes, notamment de certains qui n'avaient pas donné cher de notre peau, en début de saison», a-t-il fait observer. «Le fait d'avoir atteint la finale de la coupe d'Algérie, en étant aussi bien classé en championnat et en ayant déjà assuré une participation à la prochaine édition de la coupe de la Confédération africaine, est déjà une très bonne chose», a conclu le technicien.