Tizi-Ouzou : La réconciliation nationale a préservé les institutions de l’Etat et l’unité nationale

Publié par DKnews le 22-09-2017, 17h45 | 36

.Les participants à la célébration du 12ème anniversaire de l’adoption de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale ont souligné, jeudi à Tizi-Ouzou, le rôle de cette Loi dans la préservation des institutions de l’Etat algérien et de l’unité nationale.

Lors de cette rencontre, organisée à la maison de la culture Mouloud Mammeri, par l’association des enfants de Moudjahidine, le chercheur en histoire et enseignant à l’université de Tizi-Ouzou, Fraous Ali, a rappelé que lors de la décennie noire qu’a traversée l’Algérie durant les années 1990, les institutions de l’Etat étaient réellement menacées par le terrorisme.

La Charte pour la paix et la réconciliation nationale a permis de préserver l’intégrité territoriale de l’Algérie, de recouvrer la paix et la stabilité et d’entamer la reconstruction du pays, a soutenu M.
Fraous, qui a rappelé que la décennie noire a fait 200 000 victimes et a causé d’énormes dégât dans plusieurs secteurs dont celui de l’Education qui a été ciblé par 900 attentats et économique national touché par 706 autres attentats perpétrés contre des unités de production.

Les mesures engagées par l’Etat pour le recouvrement de la paix, dont l’Ordonnance du 25 février 1995 portant mesures de clémence et la Loi sur la Concorde civile adoptée par le peuple le 16 septembre 1999 et la Charte pour la paix et la réconciliation nationale plébiscitée par 97,36% de Oui au référendum du 29 septembre 2005, ont «empêché l’intervention étrangère en Algérie et ses conséquences de destruction et d’anarchie», a-t-il insisté.

«Aujourd’hui, le processus de réconciliation nationale Algérien sert d’exemple et de source d’inspiration à de nombreux Etats qui veulent trouver des solutions internes et éviter l’intervention étrangère dans leurs pays», a-t-il observé Ce chercheur et les autres intervenants dont Hadjemi Achour, membre de l’association des enfants des moudjahidine et l’ancien coordinateur de wilaya des gardes communaux, Chabouni Mohamed, ont souligné que la Charte pour la paix et la réconciliation nationale est un projet à long terme, qui a permis de couper définitivement avec la démarche radicale dans le règlement des conflits en faveur d’une solution sereine.

Un vibrant hommage a été rendu lors de cette rencontre au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, dont la «sagesse a permis de mettre un terme à la décennie noire et a replacer l’Algérie sur la voie de la stabilité, de la reconstruction, du développement, dans un cadre de cohésion sociale renforcée et aux différents corps de sécurité qui ont préservé l’Algérie et continuent à veiller sur son unité, sa stabilité nationale et son intégrité territoriale», selon les intervenants.