Ligue 1 Mobilis/USM Bel Abbès : Les aides financières des autorités locales affluent

Publié par DKnews le 07-10-2017, 16h50 | 21

La situation financière de l’USM Bel Abbès, club de Ligue 1 de football, devra connaitre une légère amélioration dans les prochains jours avec une subvention de l’ordre de 30 millions de dinars octroyée par l’APC de Sidi Bel Abbès.

Cette subvention interviendra quelques jours après le versement dans le compte bancaire du club d’une aide de 20 millions de dinars de la part de l’APW, en marge d’une cérémonie organisée par le wali, Tahar Hachani, mercredi passé en l’honneur des équipes sportives de la ville qui s’étaient distinguées la saison passée, dont l’USMBA, quatrième au classement du championnat, indique samedi le club sur sa page facebook officielle.

‘’Al Khadra’’ se débat dans une crise financière aigüe depuis l’intersaison, ce qui a conduit au départ de plusieurs de ses cadres qui ont choisi d’opter pour d’autres formations.

Cette situation a causé à l’équipe une entame de compétition très difficile, avant de reprendre du poil de la bête lors des deux précédentes journées au cours desquelles les protégés de l’entraineur Si Tahar Cherif El Ouzzani, ont réussi à obtenir quatre points d’un nul sur le terrain du MC Oran et une victoire à domicile contre le MC Alger.

Selon la même source, il a fallu au président par intérim et actionnaire majoritaire de la société par actions du club, Okacha Hasnaoui, qu’il mette la main dans la poche pour permettre aux   Vert et Rouge   de démarrer la saison, précisant qu’il a injecté 80 millions de dinars dans les comptes du club.

Le budget de l’USMBA lors de la saison passée a tourné autour de 300 millions de dinars, destinés en particulier à couvrir la masse salariale de l’équipe première estimée à 26 millions de dinars mensuellement. Cette masse a augmenté cet exercice pour atteindre les 30 millions, a détaillé la même source.


Le MCA est l’OM puissance 5  

L’entraîneur-adjoint du Mouloudia Club d’Alger (MCA), Hakim Malek, a indiqué samedi que le très populaire club algérois est l’équivalent de l’Olympique de Marseille (OM) puissance 5 en matière d’exigence et de pression.

Faire le meilleur championnat possible, la première ou la deuxième place, de se qualifier en Ligue des Champions et si demain on a la possibilité de ramener la coupe (d’Algérie) ça sera encore mieux, à savoir que le MCA est un club très populaire, le doyen des clubs en Algérie donc c’est comme si vous étiez à l’OM puissance 5, ici les objectifs de résultats sont très élevés, c’est un club avec une très grosse pression où les enjeux sont énormes , a expliqué dans une interview au journal La Marseillaise ce technicien qui est respecté dans le milieu du football provençal. Il a indiqué qu’en revenant en Algérie, pays où il n’a jamais été trop détaché de son championnat de football qu’il n’a guère évolué, selon lui.

Le championnat n’a guère évolué, c’est le même fonctionnent, c’est le même type de jeu puis aujourd’hui vu que j’ai un rôle d’adjoint, je suis moins exposé donc c’est peut-être plus simple pour moi de vivre au quotidien , a-t-il dit.

Pour son rôle d’adjoint du coach Bernard Casoni, Hakim Malek, que les spécialistes de la balle ronde le qualifient d’ incarner à merveille la génération de coachs talentueux , a indiqué qu’il sera plus en contact avec les joueurs.

Le poste d’adjoint est plus au contact des joueurs, je pense que c’est la cheville ouvrière de l’entraîneur, c’est celui qui met en pratique ce que souhaite le coach en tant que ligne de conduite et objectif de jeu , a-t-il précisé, ajoutant que son travail au côté de Bernard Casoni consiste à être avec lui tous les jours, aujourd’hui on est dans un pays arabophone donc c’est sûr que pour la compréhension de la langue, pour la retransmission des informations, pour certaines explications c’est beaucoup plus simple parce que je parle la langue .

Deuxièmement, on a un staff élargi parce qu’on est deux adjoints avec Rafik Saïfi qui est aussi très important. Bernard Casoni a une notion de jeu, à moi de lui amener mes idées, on échange, il tranche puis après c’est à moi de concevoir le travail et à le planifier sur la semaine parce qu’on a des rencontres tout les deux, trois jours , a encore précisé ce technicien de 45 ans qui ambitionne de revenir n 1 à un bon niveau.