Locales : les prérogatives de l'élu local alimentent les commentaires des titres la presse nationale

Publié par DKNews le 13-11-2017, 17h44 | 23

Des titres de la presse nationale paraissant lundi sont revenus encore une fois sur les prérogatives de l'élu local, à l'occasion de la campagne électorale pour les élections du 23 novembre prochain qui a entamé sa troisième semaine, soulignant que c'est une "attribution à récupérer".

Le journal Horizons a indiqué dans un papier intitulé "une attribution à récupérer", que "les élus choisis par le peuple ne doivent pas se limiter à la gestion de l'état civile, de la collecte des déchets et à l'entretien des écoles primaires", soulignant qu'il "inconcevable que le foncier relève d'autres pôles de décision et que les communes n'aient aucun droit de regard sur leur usage et destination".

Pour sa part, le journal L'Expression, a indiqué dans un article intitulé "L'heure des polémiques" que "du haut de leurs fortifications, les leaders des partis politiques se livrent à une véritable guerre de tranchées", ajoutant plus loin que les "extinctions de voix, dérives sémantiques et autres invectives sont légion dans l'arène politique qui voit ses principaux acteurs se lancer des piques acerbes".

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Dans un autre article un peu plus loin, évoquant les prérogatives des élus locaux, ce journal a noté que "dépouillé progressivement de ses prérogatives principales, le maire a fini par perdre de son influence auprès de ses  administrés", ajoutant que "disqualifié de la gestion locale au profit de la daïra et de la wilaya, l'élu local est réduit à un déversoir des colères sociales".

Dans un éditorial de la Nouvelle république, il y est noté qu’"actuellement, ni les partis de l'Alliance, ni les partis d'opposition ni ‘le parti’ qui n'est pas dans l'opposition et qui n'est pas au pouvoir, malgré le soutien qu'il réitère au président, ne rencontrent les conditions de leur enracinement populaire".

Ce même journal a ajouté qu'un "parti n'élargit et ne consolide son audience que par les instruments des +marches+, des meetings, et des médias lourds".

Le journal le Soir d'Algérie, dans un article intitulé "Ould-Abbès répond à Menasra et Benyounes", le rédacteur du papier a souligné que ces élections locales représentaient une "pré-camapgne pour 2019" qui "a  déjà  commencé chez le parti (FLN)".

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Le journal El Moudjahid a relevé, quant à lui, dans un éditorial intitulé "Pédagogie", qu’une opération électorale est un processus complexe qui mobilise près d'un million de personnes et dont le succès dépend de nombreux facteurs, à la fois politique, organisationnel, sociologique et culturel", ajoutant que dans "notre pays, nous sommes en train de jeter les bases d'un tel processus appelé à une amélioration continue...".

De son côté, le journal El Khabar a consacré un dossier sur l'impact de ces élections sur le déroulement des cours dans tous les paliers de l'éducation nationale, expliquant que selon l'association des parents d'élève, quelque 20.000 enseignants se sont portés candidats.

Le journal El Massa est revenu, pour sa part, sur ces élections en relevant que les leaders des partis politiques ont axé leurs discours sur le rôle de la jeunesse et de la femme dans l'édification du pays.

Dans un article intitulé "discours terne et affluence timide" dans les meetings populaires, le journal El Chaab est revenu sur l'ambiance de la campagne électorale, notamment dans la wilaya de Souk Ahras où  la population n'était pas vraiment emballée par les élections en dépit des activités "intenses" des candidats.