Brexit : Johnson appelle Bruxelles à avancer pour régler la question de la frontière irlandaise

Publié par DKNews le 17-11-2017, 16h14 | 22

Le chef de la diplomatie britannique Boris Johnson a appelé vendredi l'Union européenne (UE) à passer à la deuxième phase de négociations sur le Brexit pour régler la question de la frontière irlandaise. 

"Les questions relatives à la frontière nord-irlandaise et à son fonctionnement sont intellectuellement et intimement liées aux questions de l'union douanière, du marché unique", et relèvent donc de la deuxième phase des pourparlers, a déclaré Boris Johnson, lors d'une conférence de presse à Dublin. 
"Je crois logiquement qu'il est temps de passer à la deuxième phase" de ces discussions, qui concerne la future relation entre Londres et l'UE, a ajouté le ministre des Affaires étrangères britannique. 

La question des conséquences du Brexit pour l'Irlande figure parmi les dossiers prioritaires pour Bruxelles dans l'optique du bouclage de la première phase de négociation. 

La Première ministre britannique Theresa May était de son côté vendredi au sommet européen consacré aux questions sociales à Göteborg (Suède). 

En marge de la rencontre, elle doit rencontrer en tête à tête le président du Conseil européen Donald Tusk pour discuter des avancées des discussions sur le Brexit, mais aussi ses homologues irlandais, polonais et suédois.  M. Juncker a accentué vendredi la pression sur la dirigeante britannique en affirmant qu'"il y avait encore du travail à faire" pour un accord sur la première phase des négociations sur le Brexit en décembre. 

Face au risque d'impasse, le ministre britannique du Brexit David Davis a appelé les Européens à faire des compromis. 

"Je veux qu'ils fassent des compromis. (...) On n'a rien sans rien", a-t-il sur la BBC. Selon la presse britannique, MM. Davis et Johnson font pression sur la Première ministre Theresa May pour qu'elle ne fasse pas de concession sur la facture du Brexit, qui serait leur meilleure arme de négociation pour l'heure selon eux.