Algérie-Irak : Si Affif et l'ambassadeur d'Irak examinent les relations historiques entre les deux pays et les perspectives de leur développement

Publié par DKNews le 21-11-2017, 19h01 | 42

Les relations historiques existant entre l'Algérie et l'Irak et les perspectives de leur développement notamment au niveau parlementaire ont été lundi au centre d'un entretien entre le président de la commission des Affaires étrangères, de la coopération et de la communauté à l`étranger de l'Assemblée populaire nationale (APN), Abdelhamid Si Affif et l'ambassadeur de la république d'Irak en Algérie, Abderrahmane Hamed Mohamed Husseini A cette occasion, Si Affif a donné au diplomate irakien un aperçu sur la pluralité de l'APN, évoquant les principales réformes politiques initiées par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika et sanctionnées par une Constitution qui a consolidé la pratique démocratique et conféré de larges prérogatives au pouvoir législatif, dont la constitutionnalisation de la diplomatie parlementaire, l'attribution d'un rôle plus important à l'opposition, outre la représentation féminine, a indiqué un communiqué de l'APN.

L'entretien a porté sur nombre de questions régionales et internationales d'intérêt commun, particulièrement les derniers développements de la situation sur la scène arabe, donnant à Si Affif l'occasion de réitéré la position de l'Algérie en faveur de «l'intensification de la solidarité arabe face aux multiples défis, notamment pour ce qui est de la consolidation de la paix et de la stabilité dans la région arabe et le règlement des différends par le dialogue», ajoute la même source.

Evoquant la coopération bilatérale, l'ambassadeur d'Irak a exprimé «l'intérêt accordé par son pays à la relance des relations bilatérales, le renforcement des relations interparlementaires à travers l'échange de délégations et la mise en place d'un groupe d'amitié interparlementaire».

Lors de cette rencontre, les deux parties ont mis l'accent sur «la nécessité d'instaurer une coopération à tous les plans, notamment en matière de lutte contre le terrorisme, ennemi commun des deux pays» rappelant la position des deux pays «rejetant l'ingérence étrangère dans les affaires internes des Etats».