Cinéma : 18 films en compétition au 8e Fica

Publié par DKNews le 29-11-2017, 16h55 | 24

Le 8e Festival culturel international du cinéma   d'Alger (Fica) prévu du 1 au 8 décembre a programmé à la compétition   dix-huit fictions et documentaires dont trois films algériens, a indiqué   mardi à Alger la commissaire du festival. 

Parmi les films sélectionnés à la compétition figurent neuf fictions sur   les 18 films en provenance d'une dizaine de pays d'Afrique, d'Europe,   d'Asie et d'Amérique, retenus pour cette 8ème édition du Fica, un festival   dédié au film engagé, a dit Zahira Yahi au cours d'une rencontre avec la   presse.  

«En attendant les hirondelles», une fiction de Karim Moussaoui, lauréate   du Grand prix du Festival international d’Oran du film arabe (Fiofa 2017),   «Nous n'étions pas des héros» de Nasredine Guenifi  et «Tes cheveux démêlés   cachent une guerre de 7 ans», une coproduction algéro-française réalisée   par Fatima Sissani qui dépeint les portraits de trois femmes engagées dans   la guerre de libération nationale, sont en compétition.   Egalement au programme de cette édition, le film belge «Molenbeek,   génération radicale», «Ciel rouge» (France) et «United Kingdom», un   documentaire de l'actrice et réalisatrice britannique Amma Asante, qui   devra être présenté en avant-première.  

Le public pourra également voir le documentaire «Vivre avec son £il»,   portrait sur le photographe de guerre (français) Marc Garanger, un appelé   de l'armée française pendant la guerre d'Algérie qui s'est insurgé contre   sa hiérarchie en refusant de prendre en photo d'Algériennes voilées.  
 Parallèlement à la compétition, les organisateurs ont programmé six   courts métrages présentés dans une nouvelle section du festival,   exclusivement dédié par le passé aux longs métrages, dans le souci de   «donner une visibilité aux premières £uvres de jeunes réalisateurs»,   explique la commissaire.  

La section «Premières £uvres», dédiée aux courts métrages traitant de   «questions humanitaires et (des) conflits», devra être compétitive à partir   de l'édition 2018 du Fica, a dit Ahmed Bejaoui, membre du commissariat.    Outre les projections cinématographiques, le 8e Fica devra rendre hommage   à des figures du cinéma algérien comme Mahmoud Zemmouri et Youcef   Bouchouchi, récemment disparus, ou vivantes à l'image de Rachid Bouchareb.   

Evoquant les volet financier, la commissaire a assuré que les «difficultés   financières» dues aux coupes dans les budgets des festivals, n'auront «pas   d'impact sur l'organisation et la qualité» de l'événement.  

Dans l'impossibilité d'honorer les droits de diffusion, le commissariat, a   poursuivi Bejaoui, a dû renoncer aux films dont les producteurs ou   réalisateurs ont exigé ces droits, rappelant que grâce au concours   financier d'organismes publics comme l'Office national des droits d'auteur   et droits voisins (Onda) et l'Office national de la culture et de la   communication (Onci), partenaires de ce festival, le Fica a pu continuer à   exister, alors qu'il n'avait pas bénéficié de «soutien direct» du ministère   de la Culture pour l'édition 2016, a-t-il rappelé.   

 Les films au programme du 8e Fica sont projetés à la salle El Mouggar,   tandis que la Cinémathèque d’Alger est réservée aux rediffusions.