Le secrétaire général du parti du Front de Libération nationale (FLN), Djamel Oud Abbès a affirmé, samedi à Alger, que près de 70 Assemblées populaires communales (APC) avaient rejoint le parti à l'issu des élections locales du 23 novembre dernier.
M. Ould Abbes qui recevait au siège du parti les militants de sa formation politique au niveau de l'APC d'Alger Centre a précisé qu'avec l'adhésion de 70 APC, le nombre des assemblées dirigées par sa formation s'élevait à quelque 700 communes, selon les premières statistiques, auxquelles s'ajoutent 33 Assemblées populaires de wilaya (APW), qualifiant ces résultats d'"honorables".
M. Ould Abbes a estimé que la base populaire du parti du FLN connaitra un "accroissement notable", notamment avec l'adhésion de la commune d'Alger Centre, l'une des plus importantes communes au niveau national.
Pour sa part, le président de l'APC d'Alger Centre, Abdelhakim Bettache, candidat sur une liste indépendante pour les dernières locales, a exprimé sa "satisfaction" quant à son adhésion au parti du FLN qu'il a qualifié de parti "rassembleur".
A une question sur la date de la tenue de la prochaine session du comité central du parti, M. Ould Abbès a fait savoir que cette rencontre "importante" aura lieu le 19 mars 2018 eu égard au caractère symbolique de cette journée qui coïncidera avec Aid Ennasr (fête de la victoire).
S'agissant de la décision du Président américain sur la reconnaissance d'Al Qods capitale d'Israël, M. Ould Abbès a dénoncé cette "grave" décision et a appelé à la mobilisation de toutes les énergies, saluant par la même occasion la position du ministère des Affaires étrangères à ce propos.
Pour ce qui est des déclarations du Président français, Emanuel Macron, au sujet du dossier de la mémoire lors de sa récente visite en Algérie, le SG du parti du FLN a qualifié ces déclarations de "louables", soulignant l'attachement du parti du FLN à sa position qui rejette le retour des "harkis" en Algérie. "Personne ne nous dicte ce qu'on doit faire", a-t-il soutenu à ce sujet.
Le Président français avait annoncé lors de sa dernière visite en Algérie la décision de remettre les crânes des chouhada algériens qui se trouvent actuellement au Musée de l'Homme à Paris au sujet duquel un texte de loi sera promulgué. Il a exprimé à ce propos sa volonté d'avancer dans un travail de mémoire commun.