Conseil de la nation - Bensalah : Les indicateurs économiques internes et externes prouvent que l'Algérie avance dans la bonne direction

Publié par DKNews le 12-12-2017, 18h00 | 29

Le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah a affirmé lundi à l'issue de l'adoption de la loi de finances 2018 par la chambre haute du Parlement que les indicateurs économiques internes et externes prouvent que l'Algérie se porte bien et qu'elle avance dans la bonne direction. 

"L'Algérie, en dépit de ce qui se dit ici et là, se porte bien et les indicateurs économiques internes et externes sont là pour le confirmer et les nombreuses analyses d'institutions financières internationales attestent ce constat et disent que l'Algérie avance dans la bonne direction", a affirmé M. Bensalah lors d'une séance plénière en présence du ministre des Finances, Abderrahmane Raouya et de plusieurs membres du Gouvernement, ajoutant que la loi de finances 2018 "vient confirmer cette réalité". 

Concernant la loi sur la monnaie et le crédit, adoptée par le Conseil de la nation en novembre dernier, M. Bensalah a soutenu que la loi dotera le gouvernement d'un mécanisme juridique performant, qu'est le recours au financement non conventionnel pour sécuriser les besoins de l'économie nationale et relancer la dynamique de développement. 

Ces mesures prouvent que l'Algérie "est effectivement en mesure de faire face aux difficultés et surmonter les répercussions de la crise en toute sérénité, à moindre coûts et sans compromettre les acquis sociaux", a-t-il ajouté. 

Ce défi ne peut être relevé sans l'unification des rangs de toutes les forces nationales vives qu'il a appelées à "se mobiliser autour de la politique du Président Abdelaziz Bouteflika et à s'engager à mettre en £uvre son programme visant à réaliser le développement effectif loin de toutes formes d'égoïsme politique, de pressions idéologiques et de sectarisme". 

Le président du Conseil de la nation a appelé tout un chacun à ignorer les thèses de ceux qui ne voient de couleurs que le noir", appelant "à ne pas perdre son temps avec ces oiseaux de mauvaise augure ". 

Pour Bensalah, les mesures contenues dans la loi de finances 2018 ont pris en compte au tant que possible le vécu du citoyen, à la lumière des défis auxquels est confronté le pays et de la conjoncture conomique difficile. 

Face à ces conditions, le gouvernement se devait de trouver des alternatives économiques efficaces à même de garantir les équilibres financiers de façon à garantir la continuité de la mise en £uvre des projets programmés, a ajouté M. Bensalah. 

En dépit du fait que les mesures contenues dans la loi aient été imposées par la situation difficile qui prévaut aujourd'hui tant en Algérie qu'à travers le monde, elles procèdent toutefois de "la politique audacieuse adoptée par le gouvernement sous la direction clairvoyante du président de la République pour surpasser la situation de crise et accélérer la cadence de développement", a-t-il encore estimé. 
Parallèlement aux mesures contenues dans cette loi qui "semblent difficiles", plusieurs autres mesures viennent alléger les charges imposées par la conjoncture, a-t-il dit. 

De son côté, la commission des affaires économiques et financières de l'Assemblée a salué les mesures inclues dans cette loi qui "en dépit des difficultés financières, n'imposent pas de taxes ni de nouveaux impôts aux citoyens mais leur garantit plutôt d'importants transferts sociaux", selon le rapport complémentaire de la commission. 

Par ailleurs, le rapport de la commission comprend des recommandations visant à diversifier l'économie nationale, l'investissement et le développement socioéconomique, dont l'introduction des financement islamiques dans les programmes de facilitation pour l'acquisition de nouveaux logements à l'instar des financement conventionnels. 

La commission a également recommandé un meilleur traitement du phénomène d'évaluation des projets, de l'invasion fiscale et du marché parallèle, appelant à activer la loi relative à la lutte contre le blanchiment d`argent et à revoir la Taxe sur l'activité professionnelle (TAP). 

Elle a, entre autres, plaidé pour la levée du gel sur les projets et investissements publics programmés par les organismes et les institutions et qui ne requièrent pas de fonds de l'Etat à l'instar de la Caisse nationale de sécurité sociale des non-salariés (CASNOS).