M.Mihoubi l’a affirmé : «L'Etat continuera à soutenir la production cinémato-graphique»

Publié par DKNews le 17-12-2017, 15h29 | 45

Le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, a affirmé samedi à Alger que l'Etat continuera à financer la production cinématographie et à encourager le sponsoring privé pour l'organisation des festivals.

S'exprimant au Forum El Moudjahid sur le bilan du secteur en 2017, le ministre souligné que son département «a satisfait à toutes les demandes de subvention» pour la réalisation de films, ajoutant que certains réalisateurs ont préféré «se passer du concours public» pour le financement de leurs projets.

En 2017, trois films dont «En attendant les hirondelles» de Karim Moussaoui et «Nous n'étions pas des héros» de Nasredine Guenif, ayant bénéficié de subvention, ont été réalisés, a rappelé M. Mihoubi, regrettant que des films bénéficiaires de cette subvention publique soient présentés «en avant-première» à l'étranger.

Il cite, pour exemple, le long métrage de fiction «Jusqu'à la fin des temps» de Yasmine Chouik, présenté en compétition au 14e Festival du film de Dubaï (Emirats arabes unies) qui s'est clos jeudi.
En réponse à une question sur l'annulation de certains festivals devant se tenir en 2017, Mihoubi a dit que «les conditions de leur organisation n'ont pas été réunies», assurant que son département n'a suspendu aucun festival. 

A deux semaines de la fin 2017, le Festival international du théâtre professionnel de Bejaïa, le Festival de jazz de Constantine «Dima Jazz» et le Festival international du film méditerranéen d'Annaba, entre autres, n'étaient pas au programme de cette saison.

Réitérant son appel aux commissaires des festivals à chercher des «financements alternatifs» aux subventions publiques, le ministre a fait savoir qu'une «nouvelle logique» d'organisation de ces manifestations, intégrant le sponsoring public et privé, était adoptée depuis 2016 dans le cadre de la politique de «rationalisation» des budgets alloués aux manifestations culturelles.

A une autre question sur la fusion de l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel (Aarc) et l'Office Riad-El Feth (Oref), il a indiqué que cette formule visait à doter l'Aarc des espaces et infrastructures de l'Oref pour remplir au mieux ses missions.

Les deux établissements publics sont réorganisés en une seule entité, «Etablissement Riad El Feth pour le rayonnement culturel». Revenant sur la révision annoncée de la loi 98-04 sur la protection du patrimoine culturel, le ministre a rappelé que la révision de ce texte répondait au souci de «mieux protéger la mémoire collective» en durcissant les sanctions contre les atteintes au patrimoine et le trafic de pièces archéologiques.