Logements - Chlef : prorogation des délais d’indemnisation des chalets jusqu’à fin 2018

Publié par DKNews le 27-12-2017, 18h06 | 99

Les délais fixés pour l’octroi d’aides financières destinées à l’indemnisation des propriétaires des chalets du séisme de 1980 à Chlef, ont été prorogés jusqu’au 31 décembre 2018, a-t-on appris, mercredi, auprès des services de la wilaya. 

Décidée au titre de l’instruction ministérielle mixte n06 adoptée en 2014,cette aide financière (1.200.000 da), dont la date limite d’octroi était fixée au 31 décembre 2017, a vu son délai prorogé jusqu’à fin 2018, au regard de la grande demande dont elle a fait l’objet à l’échelle locale, a-t-on ajouté de même source. 

Outre sa contribution attendue dans l’éradication des chalets à Chlef, la décision de prorogation du délai d’octroi de cette subvention pourra, également, aider à la restitution du beau modèle urbanistique de cette ville a estimé l’un des citoyens, Ahmed, dans une déclaration à l’APS, dans laquelle il a salué cette initiative, d’autant plus qu’un grand nombre de propriétaires de chalets ont décidé dernièrement de régulariser leurs situations administrative et légale, a-t-il souligné. 

Lancée en mise en £uvre en 2009, au titre d’une instruction ministérielle mixte (ministères des Finances, de l’Habitat et de l’Intérieur), la décision d’octroi d’aides financières pour l’indemnisation des chalets a fait l’objet de plusieurs prorogations de ses délais, avant la promulgation d’une autre instruction ministérielle mixte en 2014, portant facilitation des démarches administratives pour l’attribution de cette aide, qui a eu un écho très favorable auprès de la population concernée, comparativement aux années précédentes. 

Selon les chiffres fournis par les services de la wilaya, celle-ci compte prés de 18.318 chalets, dont seulement 14.366 ont vu leurs dossiers régularisés, au moment où un problème se pose toujours pour les 3.952 chalets restants, dont les occupants n’ont pas introduit de dossiers à cause de conflits familiaux (entre ayant droits) ou faute d’avoir versé leurs arriérés de location, entre autres, est-il souligné.