Mostaganem : Entrée en service de l’hôpital universitaire de 240 lits à Kharouba en été 2018

Publié par DKNews le 06-01-2018, 15h42 | 642

Le nouvel hôpital universitaire de 240 lits à Kharouba, à l’est de la ville de Mostaganem, entrera en service l'été 2018, a annoncé le directeur de wilaya de la santé et la population, Abdelghani Frèha.

Lors d’un conseil de wilaya consacré au secteur de la santé, le DSP a indiqué que les travaux de réalisation de cette structure ont atteint 95 % et que les cahiers de charge portant sur les équipements médicaux et autres sont au niveau de la commission des marchés publics au niveau du ministère de tutelle après la levée de toutes les réserves.

Au sujet des nouveaux établissements hospitaliers à Achâacha, Bouguirat et Mesra (60 lits chacun), le même responsable a fait savoir que les décrets de ces structures sanitaires attendent la signature avant parution au Journal officiel.

Le même responsable a souligné que la création de ces établissements permettra au secteur de mettre au point la liste de leur encadrement médical, paramédical et administratif, ainsi que le budget de gestion annuelle.

Les services des urgences médicales et d’obstétrique ont été ouverts l'an dernier dans ces établissements hospitaliers, conformément à l’instruction du ministère de la Santé stipulant le fonctionnement progressif et par étapes des services de médecine interne pour atténuer la tension sur les établissements hospitaliers de Mostaganem, Sidi Ali et de Ain Tédelès. 

Le coût de réalisation de ces établissements sanitaires a atteint 1,9 milliard DA. Ces structures disposent de services des urgences médicales, de médecine interne, de chirurgie générale, de pédiatrie, d'obstétrique et de blocs opératoires, de laboratoires d’analyses et de salles de consultations et autres, a précisé le directeur de la santé et de la population. 

La réalisation du projet de l’hôpital universitaire de Mostaganem, pour un coût global de 2,24 milliards DA, a été lancée en 2007. Les travaux ont été suspendus durant 4 années pour faute de maîtrise de gestion et réévaluation financière et relancés en 2014 par cinq entreprises nationales.