Parlement - Hadj : un quota pour la communauté nationale établie à l'étranger relève d'un Conseil interministériel

Publié par DKNews le 26-01-2018, 17h02 | 32

Le ministre des Affaires Religieuses et des Wakfs, Mohamed Aissa a indiqué, jeudi à Alger, que la décision de fixer un quota de hadjis pour les membres de la communauté nationale établie à l'étranger relève du Conseil interministériel prévu en mars prochain. 

Répondant à une question orale de la députée du Rassemblement National Démocratique (RDN), Amira Salim, sur la définition d'un quota de hadjis pour les membres de la communauté nationale établie en Tunisie et au Maroc, le ministre a affirmé que cette question, soumise depuis plusieurs années aux autorités, rencontre plusieurs obstacles, ajoutant que cette décision relevait du Conseil interministériel qui se réunira mars prochain. 

Il s'agit de la révision des clauses de l'accord signé avec le ministère saoudien du Hadj et de la Omra qui ne permettait pas avant à l'Algérie d'organiser le pèlerinage au profit d'autres pays, a-t-il précisé, ajoutant que ces clauses ont été révisées. 

En attendant la concrétisation sur le terrain, le Conseil interministériel qui s'était réuni pour examiner les préparatifs de la saison du Hadj 2018 a ouvert la voie à l'inscription électronique pour le tirage au sort aux membres de la communauté nationale, sur la base de leur adresse de résidence dans leurs communes d'origine afin que l'Etat leur garantit les droits d'inscription, d'accompagnement et d'octroi du visa à distance, d'autant que cette saison verra la mise en service des visas électroniques pour les hadjis. 

Le ministre a rassuré les futurs pèlerins que l'augmentation des frais du hadj ne serait pas importante, affirmant à ce propos que "les derniers rapports prévoient une hausse moins importante que la saison précédente". 

Les autorités saoudiennes imposent une taxe sur la valeur ajoutée (TVA) de 5% à l'ensemble de leurs transactions commerciales, ce qui se répercutera sur les frais du hadj, a rappelé le ministre. 

Les autorités saoudiennes refusent d'accorder aux pays musulmans des quotas supplémentaires car Mina n'est plus en mesure d’accueillir le nombre croissant des pèlerins, en attendant la finalisation des travaux d'extension, a expliqué le ministre.