Université - M. Hadjar : la majorité des préoccupations des chercheurs permanents prises en charge

Publié par DKNews le 26-01-2018, 17h04 | 34

Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Tahar Hadjar, a affirmé jeudi à Alger que certaines préoccupations soulevées par le Syndicat national des chercheurs permanents (SNCP) avaient été prises en charge tandis que d'autres sont en cours de règlement . 

S'exprimant en marge d'une rencontre avec les représentants des chercheurs permanents au siège du ministère, M. Hadjar a indiqué que "certaines préoccupations soulevées par le Secrétaire général du SNCP, M. Zoghbi Smati, avaient été prises en charge tandis que d'autres sont en cours de règlement", soulignant que certains points, soulevés pour la première fois au cours de cette rencontre, seront examinés en vue de prendre les décisions idoines". 

Parmi les préoccupations en cours de règlement, le ministre a évoqué la question des grades en voie de disparition et dont les cas sont très peu nombreux et relèvent de l'ancien système". 

Abordant le dossier du logement qui figure parmi les problèmes soulevés par le SNCP, le ministre a indiqué que des "solutions partielles" existent et que ce dossier sera "pris en charge progressivement avec les parties concernées à travers le pays". 

M. Hadjar a rappelé par ailleurs que cette rencontre s'inscrivait dans le cadre des rencontres cycliques, organisées chaque trimestre avec les différents partenaires sociaux et organisations estudiantines, afin de prendre connaissance de leurs problèmes et évaluer les progrès réalisés. 

Pour sa part, le Secrétaire général du SNCP, M. Zoghbi Smati, a affirmé que le problème majeur des chercheurs permanents et qui est la cause principale de la fuite des cerveaux, est celui du logement, d'autant, a-t-il dit que "le chercheur permanent n'ouvre pas droit aux différentes formules de logement en raison de son salaire qui ne répond pas aux conditions d'éligibilité auxdites formules". 

Selon le SG du SNCP, la révision du statut particulier du chercheur permanant et l'élaboration d'un statut aux normes internationales permettant de recruter que des chercheurs titulaires d'un doctorat, pourraient créer "un problème par rapport à une minorité de chercheurs qui n'ont pas ce titre". 

M. Zoghbi Smati a appelé le ministère à encourager cette catégorie à suivre une formation doctorale, pour supprimer définitivement les "postes en voie de disparition".