Partis de travailleurs - Hanoune: Session ordinaire du Comité central du PT la fin de la semaine prochaine

Publié par DKNews le 27-01-2018, 19h06 | 46

La secrétaire général du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune a annoncé, samedi à Alger, la tenue, la fin de la semaine prochaine, d'une session ordinaire de son Comité central consacrée à l'examen "de questions nationales, régionales et internationales et la préparation des bases populaires pour faire face à la conjoncture actuelle". 

Lors d'une conférence de presse animée au siège de son Parti, Mme Hanoune a indiqué que le bureau politique réuni, dimanche dernier, "avait décidé de tenir, la fin de la semaine prochaine, une session ordinaire du CC consacrée à l'examen de la situation prévalant sur les plans, national, régional et international et partant, préparer ses bases populaires à faire face à la conjoncture actuelle". 

Par ailleurs, Mme Hanoune a mis l'accent sur "l'impératif de hâter la prise en charge des larges revendications populaires pour garantir la sérénité en ouvrant un débat constructif entre programmes politiques", déplorant "le non respect de certains employeurs dans plusieurs secteurs des conventions signées avec les travailleurs". 

"L'action syndicale est un droit garanti par la Constitution", a soutenu la SG du PT, préconisant "d'écarter tout responsable ayant prouvé son incapacité à négocier avec les travailleurs, à écouter et répondre à leurs préoccupations", car il s'agit, a-t-elle estimé, "de préserver la paix et la sécurité". 
Qualifiant de "tragédie" "la reprise du phénomène des harraga", Mme Hanoune a mis en avant l'importance "d'améliorer le pouvoir d'achat, de garantir des postes d'emploi et des logements aux jeunes". 

Elle a plaidé, par ailleurs, pour "le retrait des projets de loi sur la santé et le travail et la dissolution du Conseil des participations de l'Etat (CPE)".

Au volet économique, la première responsable du PT a insisté sur l'impératif de créer une commission multisectorielle pour le suivi et la promotion de la production nationale, proposant de confier les importations aux offices publics pour "paliers aux lacunes".