Partis : Le PT appelle à prendre en charge les revendications des protestataires dans plusieurs secteurs

Publié par DKNews le 03-02-2018, 18h55 | 36

La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, a appelé, vendredi à Alger, les pouvoir publics à prendre en charge les revendications des protestataires dans plusieurs secteurs, notamment la Santé et l'Education, estimant que "le recours à la justice pour interdire les grèves ne fera qu'exacerber la situation". 

"Les pouvoirs publics doivent emprunter la voie du dialogue et prendre en charge les revendications des protestataires dans plusieurs secteurs, notamment la Santé et l'Education", a précisé Mme Hanoune à l'ouverture des travaux de la session ordinaire du Comité central du PT, estimant que "le recours à la justice pour interdire les grèves ne fera qu'exacerber la situation". 

Rappelant que l'Algérie "est signataire de conventions liées à l'action syndicale et aux droits politiques et civiques", elle a prévenu que "toute violation de ces traités est susceptible de donner un motif d'ingérence étrangère dans les affaires du pays". 

Abordant la question de la migration clandestine, la première responsable du PT a estimé que ce phénomène "est une des répercussions de la mauvaise conjoncture que traverse le pays". 

Mme Hanoune a précisé que cette session permettra d'"examiner la situation dans le pays, notamment sur les plans économique et social, en vue de préparer les bases populaires du parti à faire face à la conjoncture actuelle et à proposer les solutions qu'elles jugent idoines". 

Au volet économique, elle a demandé à l'Agence nationale de développement de l'investissement (ANDI) de "présenter un bilan global de ses activités, faisant ressortir le nombre et la valeur des crédits à l'investissement et l'apport des projets créés dans ce cadre à la création d'emploi". 
"L'ANDI a distribué plus de 500 milliards de dinars de crédits en 2017. 

Qui contrôle les projets d'investissement, le respect du code du travail, le nombre d'emplois créés dans ce cadre et le paiement des impôts", s'est-elle interrogée. 

Après avoir rappelé la décision du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, relative à la Charte sur le Partenariat sociétaire public-privé, Mme Hanoune a appelé à nouveau à la dissolution du Conseil des participations de l'Etat et à "l'envoi d'une commission d'enquête à la Société nationale des tabacs et allumettes (SNTA) qui a licencié, a-t-elle précisé, 1.100 travailleurs pour les réintégrer dans le cadre de contrats à durée déterminée à la suite de la conclusion d'un accord avec une société émiratie en l'absence du partenaire social".