Les euvres des artistes peintres Safia Haddad et Fédéla Fodil-Chérif exposées Centre culturel algérien à Paris

Publié par Dknews le 08-05-2014, 18h30 | 32

Deux expositions simultanées dédiées aux £uvres des artistes peintres Safia Haddad et Farida Fodil-Chérif ont été inaugurées mercredi soir au Centre culturel algérien (CCA), dans la capitale française, dévoilant l’originalité et la richesse de techniques inédites, que la sensibilité respectives des deux artistes a su exprimer avec le talent de conteuses.

A travers, son exposition, Safia, fille du romancier Malek Haddad, écrivain et poète algérien, décédé en 1978, auteur de nombreux romans dont ½Le quai aux fleurs ne répond plus», a voulu rendre hommage à son père, en illustrant certaines de ses réflexions et idées relevées dans ses textes, à travers une cinquantaine de toiles lumineuses aux couleurs dorées. ½Le drapeau algérien», ½Le cyprès de Malek «, ½ Les deux citrons», ½ Un homme est mon ami», ½Nouvelle foret», figurent parmi les toiles exposées sur des formats carrées.

½ Ce travail, consiste à évoquer, suggérer l’idée que j’ai de la sensibilité de mon père. Depuis toute petite, ses réflexions, ses mots et ses pensées se sont imposés à moi évidemment très subjectivement. 

Elles ont en partie élaboré le rapport que nous avions lui et moi», a-t-elle confié au public présent au vernissage. Safia Haddad, a également ajouté qu’elle a toujours considéré les pensées de son père comme ½un cadeau inaliénable», sur l’impact qu’elles avaient sur son existence, ajoutant ½ elles me faisaient rêver

«.½Ces pensées et réflexions m’ont amené au désir de peindre, puisque je pense comme Roland Barthes que +la peinture est de la poésie que l’on voit au lieu de l’entendre+ «, a ajouté Safia Haddad qui actuellement, est à la recherche de subventions pour développer notamment un thème lié à l’existence de la poésie de Malek Haddad, notamment sa contribution prépondérante au montage du Festival panafricain d’Alger en 1967.

L’artiste Farida Fodil Chérif, qui a présenté une quarantaine de tableaux, représentant, bijoux et habits traditionnels nationaux, traversant les temps et les régions d’Algérie, à travers un travail minutieux d’assemblage et de  que l’idée de monter cette exposition a été inspirée par la volonté de laisser un souvenir à ses enfants ½ raison pour laquelle j’ai intitulé cette exposition, +A mes petits de  choux +» .
L’artiste a également confié avoir dédié six des tableaux de cette collection, à ses petits-enfants, en leur attribuant leurs prénoms respectifs.

½ La réalisation d’un seul tableau nécessite beaucoup de minutie, de patience, pouvant aller au-delà  de douze heures de travail», a souligné cette artiste, estimant que la réussite de cette exposition ½  est un défi « qu’elle a tenu à relever, au regard de toutes les difficultés qu’elle a rencontré sur son chemin pour pour la réaliser et la voir aboutir.