Les Oulémas algériens capables de faire face aux plans de division ourdis par des laboratoires étrangers

Publié par DKNEWS le 08-07-2018, 17h25 | 55

Le ministre des Affaires religieuses et des Waqfs, Mohamed Aïssa, a déclaré, samedi à Tipasa, que "l’Islam n’a pas de nationalité", estimant que les Oulémas algériens sont "parfaitement capables" de faire face aux plans de division ourdis par des laboratoires étrangers.

"L’Islam n’a pas de nationalité", a indiqué le ministre, soulignant que les Oulémas algériens "ont la particularité de bien assimiler le Coran et la Sunna, ce qui les rend parfaitement capables de faire face aux plans de division ourdis par des laboratoires étrangers".

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"Les risques liés à l’activité de laboratoires étrangers visant à semer des idées non conformes au référent religieux algérien existent" (Mohamed Aïssa)

"Les risques liés à l’activité de laboratoires étrangers visant à semer des idées non conformes au référent religieux algérien existent. Le but étant de déstabiliser le pays et d’inciter à la Fitna (discorde)", a averti le ministre dans une déclaration à la presse, en réponse à une question de l’APS, à l’issue de la cérémonie de clôture de la saison du Centre culturel islamique.

Ces laboratoires "très dangereux", a-t-il dit, "ont remis à jour les plans de division des Etats islamiques" et ce, "par une tentative de leur introduction (via les plans de division) en Algérie", a-t-il soutenu.

S'appuyant sur le discours du Président de la République, à l’occasion de la Journée du Savoir (16 avril), dans lequel M. Abdelaziz Bouteflika faisait état d’une "réelle volonté de la part de laboratoires étrangers de relancer des plans pour diviser la Nation, déchirer le monde musulman et inciter aux guerres et à la fitna", Mohamed Aissa a souligné que "l’Algérie refuse (plans de division), car elle possède un référent religieux sur lequel il est impossible de revenir".

Il précisé à ce propos que "nous préservons toutes les doctrines religieuses, dont l’Ibadhisme, conformément à la ligne des Oulémas algériens, dont Cheik Ben Badis, Bachir El Ibrahimi et autres savants de renom".

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S’exprimant au sujet de ces sectes, exploitées comme outil de division, le ministre a assuré qu’il "ne vise aucun groupe religieux donné, car il en existe beaucoup et plus que l’on imagine", soulignant, néanmoins, que son département ministériel "œuvre de concert avec tous les organes de l’Etat et de cellule de réflexion et de prévention, en vue de sensibiliser l’opinion publique, afin qu’elle ne soutienne pas ceux qui veulent déformer la religion".

Estimant que la préservation du "juste milieu et de la modération" est l’affaire de tous (institutions sécuritaires et Armée nationale populaire y compris), le ministre des Affaires religieuses et des Waqfs a appelé l’élite nationale, les Oulemas et les journalistes à faire face à ces "idées étrangères".

"Il faut être fière des Oulémas algériens et de leurs contributions qui ont porté au plus haut la voix de l’Islam" (Mohamed Aïssa)

"Il faut être fière des Oulémas algériens et de leurs contributions qui ont porté au plus haut la voix de l’Islam", a-t-il ajouté, citant, entre autres, Mohamed Ben Daoud L’msili, qui fut le premier à expliquer "Sahih El Boukhari" et Houd Ben Mohamed El Ourassi qui fut avec l’Imam Attabari, le premier à expliquer le Coran.

"Les Algériens ont porté l’Islam jusqu’en Andalousie, aux frontières de la France, à Vienne (Autriche) et en Afrique", a-t-il observé, soutenant que "l’Islam n’a pas de nationalité et que le Coran est Un et la Sunna Une", et que leurs "défenseurs les plus farouches ne sont pas des arabes".