Amélioration du climat des affaires en Algérie : Bouchouareb promet des mesures «révolutionnaires»

Publié par Boualem Branki le 13-05-2014, 19h16 | 63

De nouvelles mesures «révolutionnaires» pouvant permettre d'améliorer le climat des affaires en Algérie seront annoncées prochainement, a affirmé mardi, à Alger, le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb.

«Des mesures révolutionnaires seront annoncées dans le programme du gouvernement pour prendre en charge les préoccupations des entreprises algériennes et les recommandations des différentes réunions tripartites (gouvernement-Ugta-patronat)», a-t-il déclaré lors de la 3e session du Comité national de suivi des engagements du pacte national économique et social de croissance.

Ces mesures, a-t-il poursuivi, visent à accélérer la mise en œuvre  de l'engagement du gouvernement à lever toutes les contraintes qui entravent l'investissement notamment en matière de législation et d'accès au foncier. Selon le ministre, ces mesures toucheront également l'organisation du secteur économique public et la gestion des participations de l'Etat ainsi que le processus d'élaboration des lois qui doit impliquer les différentes parties concernées à travers «la concertation avec les entreprises publiques et privées et même étrangères». «Il ne s'agit pas seulement d'une volonté du gouvernement mais d'une nécessité extrême», a-t-il fait remarquer.

L'Algérie est un havre de paix et de stabilité en Afrique et au Maghreb. La déclaration est de la présidente de la chambre haute du Parlement (Sénat) russe, Valentina Matvienko, en visite dans notre pays. Pour elle, ''l'Algérie demeure un havre de paix et de sécurité dans la région grâce aux efforts du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika".

L'aveu a ainsi une signification particulière. D'abord, il y a cette image de l'Algérie, besogneuse, qui travaille à faire avancer les chantiers de la construction sociale et économique, au profit des Algériens. Ensuite, il y a l'affirmation de cette idée que l'Algérie, vue de l'extérieur, est un pays stable, avec une paix sociale et une sécurité qui font d'elle un pays en pleine possession de son avenir.

La politique de réconciliation nationale prônée par le président Bouteflika, qui a favorisé le retour à la paix civile et la stabilité politique est ainsi plébiscitée par les observateurs étrangers qui ne manquent pas de souligner le contexte politique et sécuritaire régional.

C'est dire combien est précieuse cette stabilité politique, cette sérénité retrouvée qui permet aux Algériens de participer au renouveau du pays, de poursuivre sa construction et de lui donner l'image qui voudrait que l'Algérie redevienne de nouveau une priorité politique et économique pour ses partenaires.

L'élection présidentielle du 17 avril dernier a de son côté contribué à donner, sinon à renforcer le sentiment général que l'Algérie a définitivement vaincu la période du terrorisme et de l'insécurité, échappée ''au printemps arabe'' ravageur de démocraties et de régimes stables.

La reconduction du président Bouteflika a ainsi tout naturellement été orientée vers la poursuite de l'important programme de développement local, avec comme priorités la paix sociale, le renforcement de la démocratie, la mise en place d'une Constitution pérenne, et un plan d'action gouvernemental qui prenne en charge l'urgence du développement local, adossé à la satisfaction de la demande sociale en termes de logements, accès à l'eau, la santé ou l'éducation et les transports. 

Autant dire qu'un réel plan Marschall est mis en œuvre, pour la quatrième fois, pour que l'Algérie efface complètement son retard social et économique induit par la décennie noire. La reconnaissance de ces efforts viendra de la Président du sénat russe. 

"La Russie n'avait point de doute sur les résultats obtenus par l'actuel président, qui traduisent l'intention et la volonté du peuple algérien et son souci de réaliser progrès et développement, et de garantir la sécurité et la stabilité du pays".