La Grande mosquée d'Alger réceptionnée fin 2018 ou début 2019

Publié par DK News le 02-09-2018, 18h49 | 50

Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, a indiqué dimanche à Alger que la réception de la Grande mosquée d'Alger interviendra à la fin de l'année en cours (2018) ou "au plus tard" début 2019.

Invité au Forum du quotidien "El Moudjahid", le ministre a précisé que "la réception de la Grande mosquée d'Alger, avec toutes ses structures, interviendra fin du mois de décembre 2018 ou au plus tard début de l'année 2019", indiquant que "le nom de l'imam qui y officiera, et dont la désignation sera par décret présidentiel, sera annoncé durant la cérémonie d'inauguration".

Il a fait savoir en outre que le tapis de la mosquée "sera de fabrication nationale et aura un cachet algérien", ajoutant, à ce propos, que "l'idée d'un tapis de fabrication iranienne a été écartée en raison de sa cherté (2500 dollars le mètre carré)".

Par ailleurs, le ministre a démenti l'implication d'un quelconque imam dans l'affaire dite "de Kamel El bouchi", estimant que "ce n'est là que pures supputations et rumeurs sans fondement".

Aïssa a indiqué, d'autre part, qu'"aucun Imam ne peut procéder à une collecte de fonds sans autorisation préalable du wali", soulignant que "cette opération est régie depuis plusieurs années par des voies légales et organisationnelles".

Le Ministre a ajouté, dans ce contexte, que le Fonds de la Zakat est passée de "18 milliards de centimes en 2003 à 145 milliards de centimes en 2017".

S'agissant de l'émergence de certaines doctrines, étrangères à la société algérienne, M. Aïssa a réaffirmé que son département "œuvrait à la prémunir la société par la formation et le perfectionnement des Imams", soutenant, dans ce sens, que "l’Etat saura faire face, par sa législation, à toute atteinte ou tentative d'atteinte à la référence religieuse nationale".

Il a ajouté, par ailleurs, que "seuls 17% des cas d'agression contre les Imams sont dus à des divergences d'ordre idéologique et que le reste des cas est d'ordre personnel".

Abordant le phénomène de mendicité, qui se propage devant les mosquées, le ministre des Affaires Religieuses a fait état d'un chantier, en collaboration avec le ministère de la Solidarité Nationale, afin de trouver un dispositif pour la prise en charge de ces individus.