Les crimes coloniaux n’ont pas cessé à l’indépendance, mais ont continué de faire des victimes bien plus tard (Zitouni)

Publié par DK News le 29-09-2018, 17h29 | 17

 Les crimes coloniaux "n’ont pas cessé à l’indépendance du pays, mais ont continué de faire des victimes algériennes, bien plus tard", a déclaré, samedi à Médéa, le ministre des Moudjahidines, Tayeb Zitouni, en marge de la célébration du 58è anniversaire de la mort du chahid Ahmed Hadj Hamdi, dit "Arslan".

"La machine criminel de l’armée de l’occupation française ne s’est pas arrêtée, le jour de l’indépendance, car les crimes coloniaux ont continué à faire encore des victimes parmi la population algérienne, des années après le départ des derniers soldats de l’Algérie", a affirmé le ministre, lors de cette festivité. Il a ajouté que "les champs de mines électrifiés érigés aux frontières du pays ont provoqué, après l’indépendance, des dizaines de victimes et un nombre élevés de personnes amputées de leurs membres", estimant que "toutes les personnes mortes à cause des bombes semées le long de nos frontières et celles qui ont perdu une partie de leur corps sont des victimes du colonialisme".

Le ministre a indiqué que la responsabilité de ces crimes "incombe aux autorités françaises qui n’avaient pas donné suite aux doléances des autorités algériennes", les invitant à lui communiquer les cartes détaillés des champs de mines érigés le long des frontières, assurant que "le grand mérite revient à l’armée nationale populaire (ANP) qui a accompli un travail gigantesque de déminage de ces parties du territoire et sauvé ainsi des vies innocentes".