Les systèmes du CRAAG sont de plus en plus "performants"

Publié par Dk News le 23-10-2018, 15h46 | 26

Les systèmes du Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (CRAAG) sont de plus en plus "performants" grâce notamment à la mise à jour permanente de la cartographie des zones sismiques, indiqué mardi à Alger le directeur général de ce centre Abdelkrim Yelles.

"La cartographie des zones sismiques existe depuis longtemps et est mise à jour par rapport à certaines régions", a indiqué M. Yelles sur les ondes de la Radio nationale, assurant que "les systèmes du CRAAG sont de plus en plus performants".

"Aujourd’hui, nous disposons d'une meilleure visibilité sur le lieu où se localise la sismicité par rapport à la performance de nos systèmes de surveillance, ce qui permet de localiser avec exactitude le lieu des secousses", a-t-il dit.

Au sujet du respect des normes parasismiques dans les constructions, M. Yelles a précisé que les réalisations relevant du secteur public obéissent à la réglementation parasismique comme c'est le cas pour le ministère de l’Habitat, néanmoins a-t-il fait observer, "il est difficile de veiller à  l'application de ces normes quand il s'agit de l’auto-construction".

Interrogé au sujet de certains experts qui mettent en garde contre les conséquences d'une catastrophe naturelle à Alger, notamment un séisme de forte magnitude, M. Yelles a estimé que "ce qui est avancé par ces experts est sans aucune consistance scientifique".

En ce sens, il a indiqué qu'à l'instar de toutes les villes, Alger est confrontée aux séismes et risques majeurs, appelant ainsi réaliser des études sur la vulnérabilité du bâti, d’où la mise en place d'un plan de résilience pour la capitale à l'effet d'une meilleure prévention et gestion des crises.

Par ailleurs, il a indiqué que le plan Organisation des secours (ORSEC) sera examiné par le gouvernement dans le but d'améliorer les dispositifs permettant une meilleure gestion des risques et catastrophes et revoir aussi les dispositifs permettant une meilleure fluidité et coordination  intersectorielle dans la gestion des risques majeurs.