Skikda : La nécessité d’utiliser des techniques modernes pour mettre fin à la pollution minière soulignée

Publié par Dk News le 24-10-2018, 16h43 | 23

Les participants à la rencontre internationale «génie industriel et mathématiques appliquées», ouverte mardi à la bibliothèque centrale l’université 20 Aout 1955 de Skikda, ont souligné «l’importance de recourir aux nouvelles techniques pour mettre fin à la pollution minière».

Dans ce contexte, le maitre de conférences à l’Ecole Nationale Polytechnique d'Alger (Laboratoire Génie Minier), Sami Yahyaoui a mis en avant l’importance d’avoir recours aux nouvelles techniques pour mettre fin à la pollution minière, affirmant que les activités liées à l’exploitation des mines constituent l’une des plus importante source de pollution environnementale.

Les émissions de poussières diffuses demeurent l’une des plus grandes nuisances écologiques engendrées par l’industrie minière, a expliqué l’universitaire avant de souligner que «de nouvelles techniques» sont aujourd’hui utilisées pour protéger l’environnement et contenir les particules émises par voie d’arrosage où bien par séchage à l’aide d’engins spéciaux».

Il a ajouté que l’Algérie recense environ 2000 mines, non exploitées dans leur intégralité, rappelant que l’exploitation des mines est régie par des normes internationales visant la protection de l’environnement, mettant en avant l’importance d’approfondir les études académiques pour trouver une solution radicale aux problèmes environnementaux.

Les intervenants au cours de cette rencontre ont également fait le point sur les différents programmes d’enseignements destinés aux doctorants en mathématiques.

Le président du comité d’organisation, Mohamed Boudiaf, a pour sa part indiqué que cette rencontre vise à offrir aux étudiants et aux enseignants l’opportunité de bénéficier de l’expérience et du savoir scientifique des différents intervenants. Cette initiative vise également à apporter des solutions aux multiples problèmes relevés à la zone industrielle de Skikda à l’instar des incendies récurrents mais aussi les moyens de sécuriser le stockage gaz, selon la même source. 

Des enseignants venus de plusieurs universités du pays, mais également de Tunisie, du Maroc, de France et d’Irak prennent part à ces assises scientifiques de deux jours articulées au tour de 4 axes à savoir, la maintenance industrielle, les sciences de l’énergie, sciences de la terre et de la matière, les systèmes industriels et énergétiques, selon les organisateurs.