Sommet sur la Syrie : Istanbul espère une «solution politique»

Publié par Dk News le 27-10-2018, 16h56 | 10

Le porte-parole de la présidence turque, Ibrahim Kalin a fait savoir que la Turquie attendait du sommet d'Istanbul sur la Syrie prévu samedi, une mise en place concrète d'une feuille de route afin de trouver une «solution politique» à la crise syrienne.

«Notre attente la plus concrète de ce sommet, sera la mise en place d'une feuille de route pour une solution politique», a indiqué M. Kalin, à l'occasion d'une conférence tenue à Diyarbakir, ville du Sud-est de la Turquie.

Le responsable, a également estimé que la création d'une commission constitutionnelle, capable de rédiger la future constitution, «fait aussi partie de nos attentes du sommet», affirmant dans la foulée, que la Turquie souhaitait, via ce sommet, la création d'un «consensus» sur l'idée que seule une solution politique est envisageable en ce qui concerne la Syrie.

L'objectif «prioritaire» pour ce sommet, a ajouté Kalin, «est de trouver de nouvelles formules» afin de renforcer le principe d'une solution politique plutôt que militaire, «défendue par la Turquie en Syrie».
Dans ce cadre, M. Kalin a fait savoir que le président Recep Tayyip Erdogan «va proposer une analyse sur la préservation de l'accord sur Idlib et la mesure de prévention face aux violations».

Le porte-parole de la présidence turque a dit espérer qu'une décision de créer une commission constitutionnelle, capable de rédiger la future constitution de la Syrie, «soit prise lors du sommet d'Istanbul». Samedi, Erdogan devra recevoir à Istanbul, ses homologues russe, Vladimir Poutine, français, Emmanuel Macron et aussi la chancelière allemande, Angela Markel, dans le cadre du sommet quadripartite.

Vendredi, le Conseil de sécurité des Nations Unies devait se réunir à «13H00 GMT» pour discuter de la Syrie alors que Damas a rejeté la composition d'un Comité constitutionnel censé élaborer une nouvelle Constitution dans ce pays en crise, formé en partie par l'émissaire des Nations unies Staffan de Mistura, ont indiqué jeudi des sources diplomatiques.

Le conflit syrien a fait plus de 360.000 morts, se complexifiant au fil des ans avec l'implication de groupes terroristes et de puissances étrangères.