Les représentants des mandataires du marché de gros de fruits et légumes de Bougara (wilaya de Blida), ont dénoncé hier, la mauvaise gestion et l’anarchie qui règne au sein du marché de «Ravigo», ce qui se répercute, selon eux, négativement sur l’activité commerciale ainsi que sur les prix des produits agricoles, a indiqué dans un communiqué, l’Association nationale des commerçants et artisans (ANCA).
Parmi les points soulevés par les mandataires, la non-définition des horaires d’entrée et de sortie, l’absence d’une journée de repos hebdomadaire, le manque d’éclairage et le non-respect des cahiers de charges, sachant que ce marché composé de 431 carreaux alimente plus de dix wilayas.
Etant donné que plusieurs marchés sont confrontés aux mêmes problèmes, l’Association nationale des commerçants et artisans, appel les autorités publiques (Ministère de l’intérieur, des Collectivités Locales et de l’Aménagement du Territoire, ainsi que le ministère du Commerce), a confier la gestion de ces marchés aux entreprises publiques à caractère économique et commercial (EPIC) au lieu des APC, à l’image du marché des Eucalyptus géré par une EPIC et celui de Htatba (Tipasa) géré par une société par actions (SPA).