Brésil : Le bilan du glissement de terrain près de Rio monte à 14 morts

Publié par Dk News le 12-11-2018, 16h10 | 8

Les équipes de secours déployées à  Niteroi, près de Rio de Janeiro, ont découvert dimanche quatre nouvelles  victimes du glissement de terrain survenu la veille après plusieurs jours  de fortes pluies, dont le bilan provisoire s'établit à 14 morts.

Au moins neuf maisons et un restaurant ont été détruits samedi à l'aube,  dans la chute d'un pan de rocher de la colline Boa Esperança.

Onze  personnes, dont deux grièvement blessées, ont été retrouvées dans les  décombres par les équipes de secours. Dans un premier temps, dix corps  avaient été découverts et quatre personnes portées disparues, jusqu'à ce  que leurs dépouilles soient retrouvées dimanche matin.

«Il a beaucoup plu ces deux derniers jours, avec une situation de  vigilance particulière pour Niteroi, où il avait été recommandé aux  habitants de se diriger vers des lieux sûrs», a déclaré samedi sur la  chaîne Globo News Roberto Robadey, chef des pompiers de l'Etat de Rio de  Janeiro.

Les pompiers et la police militaire de Rio de Janeiro, qui ont déployé au  total quelque 200 personnes sur le site du glissement de terrain, ont  travaillé toute la journée samedi et dimanche pour tenter de retrouver des  survivants dans les décombres, avec l'aide d'habitants de Niteroi, qui est  reliée à l'agglomération de Rio par un pont.

«En 2012, il y a eu un recensement des zones à risque, cette zone n'était  pas considérée comme étant à haut risque», a assuré lors d'une conférence  de presse le maire de Niteroi, Rodrigo Neves.
Mais le responsable d'une associations de voisins du quartier de Boa  Esperança, Claudio dos Santos, a affirmé à Globo News que l'une des maisons  de la colline avait été condamnée il y a peu, en raison du risque  d'effondrement, même si les résidents n'avaient pas voulu quitter les  lieux, et leurs habitations précaires.

«Les gens de la protection civile viennent sur la colline et condamnent  une maison, mais ils ne la réparent pas et ne relogent pas les habitants.

 Où vont aller vivre les pauvres «, a demandé Cassia, 24 ans, une résidente  de la communauté.
En avril 2010, près de 50 personnes avaient péri dans une favela de  Niteroi, une ville reliée à Rio de Janeiro par un vaste pont, dans un  glissement de terrain provoqué par des fortes pluies.