Crise migratoire : Fin des travaux de la conférence d'Alger

Publié par DK News le 21-11-2018, 17h28 | 6

Les travaux de la 2eme conférence internationale des ONG africaines membres de l’Ecosoc de l'Onu ont pris fin mercredi à Alger par l'adoption de conclusions appelant à la création de conditions politiques et sociales pour lutter contre la crise migratoire.

Après trois jours de travaux, les participants ont été unanimes sur la lutte, notamment, contre la migration clandestine, la fuite des compétences et des capitaux, à travers «l’encouragement des investissements ciblés vers le développement et la création d’emploi, au profit des jeunes et femmes, ainsi que l’innovation et l’industrialisation inclusive et durable».

Renouvelant leur attachement à l’Union africaine (UA), considéré comme «l’incarnation de l’idéal de la société civile et le socle de la solidarité», les participants à la conférence ont convenu d’agir ensemble en tant que force de proposition et de partenaire incontournable dans l’édification de l’Afrique, participer activement à la mise en £uvre de l’Agenda 2063 et de s’investir sans relâche au renforcement des liens d’amitié et de solidarité entre les acteurs de la société civile africaine».

Co-organisée par le Parlement africain de la société civile et l’Association nationale des échanges entre jeunes (Anej), en collaboration avec le Collectif des étudiants africains en Algérie «Initiative Agenda 2063», cette rencontre a été placée sous le thème: «Partenariat société civile public-privé pour l’entreprenariat et l’employabilité des jeunes, l’innovation et l’industrialisation inclusive et durable».

Cette conférence intervient dans un contexte particulier où l'Afrique fait face à de nombreux défis que sont la lutte contre la pauvreté, le chômage, les inégalités sociales, le réchauffement climatique, les migrations irrégulières et la fuite des élites et des capitaux.

Ces assises ont été marquées par la présence de représentants des ONG africaines membres de l'Ecosoc, de nombreux acteurs de la société civile africaine, des membres de la communauté scientifique, académique et universitaire, des représentants des institutions gouvernementales et les organisations internationales et régionales.

L'UA, à travers son Centre d'études et de recherches sur le terrorisme (CAERT), a été aussi associée à cet évènement durant lequel des experts de l'organisation ont abordé la question de la lutte contre les mouvements de radicalisation et de violence qui touchent certains pays africains.

Des opérateurs économiques africains issus des secteurs publics et privés ont été également conviés à cette conférence.