Télécommunications Haut débit :Le projet du câble sous-marin Alger-Oran-Valence «quasiment achevé»

Publié par DK News le 26-11-2018, 17h28 | 12

Le projet relatif au câble sous-marin en fibre optique reliant l'Algérie à l’Espagne (Alger et Oran à Valence) est «quasiment achevé», a indiqué lundi le PDG d'Algérie Télécom (AT), Adel Khemane.

«La réalisation du système de câbles sous-marins reliant notre pays à l’Espagne (Alger et Oran à Valence), appelé projet ORVAL/ALVAL, est quasiment achevé, avec le déploiement de 100% de la partie marine et l’achèvement des trois stations d’atterrissement», a déclaré M. Khemane dans un entretien à l'APS.

«L’achèvement définitif et la mise en service de ce projet, dépendant de la réalisation de travaux de raccordement devant durer quelques semaines, sont tributaires du consentement des autorités espagnoles», a-t-il fait savoir.

Il a affirmé que «ce système, qui va renforcer la bande passante internationale de 400 Gigabits/s, est extensible jusqu’à 10 Terabits/s».

Concernant l'autre projet phare MEDEX, le PDG d'AT a indiqué que ce projet, portant sur le raccordement du réseau de fibre optique algérien au système sous-marin international, reliant les Etats-Unis à l’Asie, à travers la Méditerranée, est «en phase d’achèvement».

«Les études techniques et la fouille du fond marin sont finalisées. Les procédures administratives et financières sont également achevées», a-t-il précisé, expliquant que ce système «renforcera la bande passante internationale par 200 Gb/s et sera extensible jusqu’à 2,2 Tb/s».

Pour M. Khemane, «ces deux projets d’envergure, qui connaissent un avancement substantiel, visent tous les deux à offrir une connectivité plus large, plus sécurisée, et résiliente. Ils ambitionnent également à soutenir les ambitions économiques algériennes vers le continent africain», a-t-il dit.

Le PDG d'AT a annoncé, à cette occasion, que la bande passante internationale, transitant sur le câble sous-marin SEAMWE4, sortant d’Annaba, a connu une augmentation sensible à près de 1,2 Tb/s au 30 septembre 2018.

«La bande passante internationale sur le câble sous-marin SEAMWE4 est passée de 710,15 Gb/s en 2017 à 1171,75 Gb/s au 30 septembre 2018», a-t-il précisé.

Cette bande passante internationale a été, également, consolidée par la mise en place d’une liaison terrestre connectant notre réseau terrestre à celui de la Tunisie, avec un débit de 100 Gb/s afin de servir de liaison de secours, en cas d’incident sur le câble sous-marin, ou d’un pic imprévu dans la consommation de la bande passante internationale, a-t-il ajouté.