La préservation de la stabilité nationale implique plus de cohésion entre le peuple et son armée

Publié par DK News le 27-11-2018, 17h34 | 6

Le président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Mouad Bouchareb a estimé, lundi à Alger, que la préservation de la stabilité nationale, à la lumière des développements régionaux et internationaux et des multiples menaces qu'ils induisent, implique "davantage de cohésion entre le peuple et l'armée" pour constituer un front interne solide et unifié.

"Nul n'ignore que la préservation de la stabilité nationale, à la lumière des développements et des  mutations en cours aux plans régional et international, avec tous ce qu'ils impliquent comme risques et menaces multiformes et transfrontaliers tels que le terrorisme et le crime organisé, implique la promotion de la culture de la Défense nationale et davantage de cohésion entre le peuple et son armée", a-t-il affirmé lors d'une journée parlementaire sur le service national.

Il a ajouté que "la conjoncture actuelle exige également de faire face aux conséquences de ces développements à travers un front interne solide, unifié, cohérent et prêt à protéger la patrie contre toute menace interne ou externe".

Saluant le "lien étroit" existant entre l'Armée et le peuple, le président de la chambre basse a tenu à témoigner "sa reconnaissance au président de la République, Chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, pour l'intérêt majeur accordé à l'Armée populaire nationale (ANP) qui fait des pas honorables sur le chemin de la force, du professionnalisme et de fidélité à ses missions constitutionnelles".

Rappelant, à ce propos, que "le président de la République a consacré une partie de sa jeunesse à la Révolution de libération en tant que moudjahid et dirigeant et poursuit aujourd'hui sa mission pour l'édification d'une Algérie forte par l'unité de son peuple, la force de son Armée et la crédibilité de sa réconciliation nationale", M. Bouchareb a ajouté que "c'est grâce à ses orientations que l'ANP s'attèle aujourd'hui à être le digne successeur de ses prédécesseurs et le gardien dévoué de la patrie, qui a su rester debout, durant la tragédie nationale, grâce à son dévouement et son sens de responsabilité".

Evoquant le thème de la journée parlementaire sur le Service national, le président de l'APN a expliqué que l'institution de ce devoir en 1968 était "un choix stratégique imposé par des conjonctures liées au recouvrement de la souveraineté nationale", estimant que le service national était "une école d'Hommes" et l'un des fondements de l'Armée populaire nationale (ANP) pour la consécration de la culture de citoyenneté et la préservation de la sécurité et de la souveraineté du pays.

A ce propos, M. Bouchareb a rappelé la contribution des jeunes du Service national aux côtés des éléments de l'ANP à la lutte contre le terrorisme, mettant avant le rôle qu'il joue dans "la consécration des principes de citoyenneté et le raffermissement du lien nationale entre jeunes".

En outre, M. Bouchareb  a Souligne les projets et infrastructures socio-économiques auxquels ont participé les jeunes du Service national à l'image du barrage vert, de la route de l'unité africaine et la construction de barrages et de voies ferroviaires.

Par ailleurs, le Lieutenant colonel Debbiche Tarek du ministère de la Défense nationale a fait savoir que "l'opération de régularisation de la situation des jeunes algériens résidant à l'étrangers vis à vis du Service national se déroule de la même manière que pour les citoyens résidant en Algérie", indiquant que les commissions en charge de la régularisation "se déplacent chaque année au niveau de tous les consulats algériens pour traiter les dossiers des concernés".

A cette occasion, le même responsable a affirmé qu'outre l'organisation de journées médiatiques et de portes ouvertes, les services en charge du Service national garantissent "tous les moyens pour faciliter la régularisation et le recrutement".

En réponse à la proposition d'une députée sur le Service national pour l'élément féminin, M. Debbiche a rappelé que la loi régissant le Service national stipule clairement que "le service national est obligatoire pour tous les citoyens algériens âgés de dix-neuf (19) ans révolus", avant d'ajouter "il vous appartient, en tant que députés, de prendre l'initiative et la décision politique vous revient".