Le mouvement inter-wilayal des fonctionnaires de l'éducation nationale se fait "à titre très exceptionnel"

Publié par Dk News le 30-11-2018, 17h08 | 10

La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghabrit a affirmé, jeudi à Alger, que le mouvement inter-wilayal des fonctionnaires de l'Education nationale "se fait à titre exceptionnel", car il s'agit d'une procédure qui n'est appliquée qu'après épuisement du produit des promotions sortantes des Ecoles supérieures des enseignants et celui issu des concours.

Répondant à une question orale posée lors d'une séance plénière du Conseil de la nation, sur les critères adoptés en vue de trancher les demandes d'autorisation de mouvement des fonctionnaires, la ministre a indiqué que "le mouvement inter-wilayal se fait, à titre exceptionnel, afin de combler le manque enregistré dans les postes, après épuisement du produit résultant des promotions issues de la formation complémentaire spécialisée préalable à la titularisation".

Le mouvement intervient, a-t-elle poursuivi, après épuisement du produit issu des Ecoles supérieures des enseignants, des résultats des concours nationaux de recrutement et des examens professionnels de promotion au grades, relevant à ce propos, que "la priorité en matière de recrutement aux postes budgétaires vacants de l'année scolaire se fait sur la base du produit issu de la formation complémentaire spécialisée préalable à la titularisation".

"S'il reste des postes vacants", l'opération de mouvement inter-wilayal et d'entrée à la wilaya est prise en charge, a dit Mme Benghabrit, soulignant que l'affectation à ces postes se fera en fonction du nombre des demandes existantes, dans la limite des postes budgétaires et pédagogiques disponibles.

S'il y a plus d'une demande sur un seul poste, les qualifications, la compétence professionnelle, l'ancienneté, la situation familiale et les mesures disciplinaires seront pris en compte.

Dans le cadre de la consécration de la décentralisation, la gestion au niveau local est confiée aux directeurs de l'Education notamment le recrutement, la confirmation, la promotion et autres, a-t-elle rappelé.

Quant à l'absence d'un centre d'examen du baccalauréat réservé aux candidats libres dans les communes de Bordj Omar Driss et Debdeb (Illizi), Mme Benghabrit a souligné que le nombre des candidats avait nettement reculé, faisant état de 19 candidats enregistrés lors de la dernière année dans ces régions. Un seul centre suffit, a-t-elle soutenu.

En plus d'assurer la restauration et le transport aux candidats, la règlementation en vigueur concernant les examens nationaux prévoit la séparation entre les candidats scolarisés et les candidats libres, a-t-elle ajouté. Ces derniers sont tenus de passer le BAC au chef-lieu de wilaya.

Pour ce qui est de l'ouverture d'un établissement éducatif dans la région de Taza (Jijel) qui connaît un manque en matière de transport scolaire, la ministre a affirmé que dans le cadre de la levée du gel sur les projets du secteur, en dépit de la difficulté financière, la wilaya de Jijel avait bénéficié du parachèvement de la réalisation de 14 groupes scolaires, 20 cantines, 03 CEM et 06 lycées.

A rappeler que la wilaya de Jijel avait bénéficié de 118 bus scolaires dont 74 mis au profit des élèves des régions montagneuses, tout en accordant la priorité à la réalisation des écoles primaires près des agglomérations.

Le réseau des internats sera également étendu aux différents cycles, notamment à l'enseignement obligatoire.