La cause des réfugiés portée à l'écran dans "L'autre côté de l'espoir"

Publié par Dk News le 08-12-2018, 16h17 | 1

Le long métrage de fiction "L'autre côté de l'espoir", une comédie sociale traitant de la vie des réfugiés en Finlande et de leurs péripéties à travers l'Europe, réalisé par le Finlandais Aki Kaurismäki, a été projeté vendredi soir à Alger.

D'une durée de 100 mn, ce film a été présenté au jury de la compétition long métrage du 9e Festival international du cinéma d'Alger (Fica), dédié au film engagé, qui se déroule à la salle Ibn Zaydoun depuis samedi.

"L'autre côté de l'espoir" relate l'histoire de Khaled, un jeune réfugié syrien qui a tout perdu dans le bombardement de la ville d'Alep qu'il quitte avec sa soeur Miriam, seule survivante de l'effondrement de la maison familiale.

Ils traversent ensemble la Turquie et une partie de l'Europe avant que la jeune femme ne disparaisse en Hongrie.

Khaled se met à la recherche de sa soeur et se retrouve accidentellement en Finlande après s'être réfugié dans un bateau. Il demande l'asile et s'en suit une immersion ans la vie des camps de réfugiés en attente d'une réponse où il rencontre des irakien dans la même situation.

A un second niveau de narration le film relate le quotidien d'un Finlandais qui liquide son affaire dans l'habillement pour racheter un restaurant en temps de crise économique où plusieurs personnes de entourages parlent de récession et d'aller s'installer au soleil.

Après le refus de sa demande d'asile, les autorités jugeant la situation à Alep "pas assez dangereuse", Khaled fuit le centre d'accueil et se fait agresser plusieurs fois par un groupe de néo-nazis. Les deux histoires se rejoignent quand le jeune homme rencontre le nouveau patron du restaurant qui lui offre un travail et l'aide à avoir de faux papiers et à retrouver sa soeur.

 "L'autre côté de l'espoir" qui avait reçu l'Ours d'argent de la meilleur réalisation à la Berlinale de 2017 traite de cette thématique importante et qui est au coeur de l'actualité mondiale avec une grand sens du burlesque tant dans les séquences que une manière singulière d'inscrire ce film dans  deux époques différentes par les décors, les accessoires et les costumes.

Inauguré samedi, le 9e Fica prendra fin le 9 décembre après la remise des prix prévue samedi et la projection de quatre film en hors compétition à savoir "Une saison en France" du Tchadien Mohamed Salah Haroun, "José Marti, l'oeil du canari" du Cubain Fernando Perez, "Pieds nus dans l'aube" du Canadien Francis Leclerc et le documentaire "L'enfant du diable" de la Française Ursula Wernly-Fergui.