Conférence de l'Unité islamique: Mettre à profit l'expérience de l'Algérie en matière de réconciliation nationale

Publié par DK News le 16-12-2018, 18h22 | 2

Les participants à la Conférence internationale de l'Unité islamique, tenue récemment à la Mecque, ont appelé à mettre à profit l'expérience de l'Algérie en matière de réconciliation nationale en vue de trouver des solutions aux problèmes politiques et tensions internes.

Les participants à la Conférence internationale de l'Unité islamique, à laquelle l'Algérie était représentée par le président du HCI, Bouabdellah Ghlamallah, ont appelé a tirer profit de l'expérience de l'Algérie en matière de Réconciliation nationale, qui lui a permis de se prémunir contre les tentatives visant son unité nationale et son référent religieux de modération et de juste milieu, saluant «cette forte et sincère volonté qui a permis à l'Algérie de renouer avec sa quiétude, sa paix et son unité, a indiqué à l'APS le directeur de la documentation et de l'information au Haut Conseil Islamique (HCI), Mohamed Baghdadi.

Dans sa Déclaration finale, la Conférence internationale de l'Unité islamique, organisée par la Ligue islamique mondiale (LIM) en présence de 1200 personnalités issues de 127 Etats, à préconisé de trouver des solutions pertinentes aux problèmes politiques et tensions internes, de barrer la route aux forces extrémistes désirant exacerber les conflits entre doctrines musulmanes, de lutter contre l'extrémisme, le repli sur soi et l'ignorance (...), et à tirer profit de l'expérience de l'Algérie en matière de Charte pour la paix et de Réconciliation nationale qui lui a permis de se prémunir contre les tentatives visant son unité nationale et son référent religieux de modération et de juste milieu, estimant que «cette forte et sincère volonté a permis à l'Algérie de renouer avec sa quiétude, sa paix et son unité.

Fustigeant toute atteinte aux symboles des doctrines musulmanes et le blasphème de leurs adeptes, les conférenciers ont mis l'accent sur «l'impératif de conjuguer les efforts et de resserrer les rangs pour contrer les forces de l'extrémisme, du terrorisme et du fanatisme sectaire qui a nui à l'Islam par ses slogans fallacieux et thèses insidieuses, souvent dans un contexte de polémiques stériles véhiculant des idées d'ignorance et servant des intérêts connus de tous».

Les participants ont plaidé, en outre, pour l'appui des associations et instances médiatiques et sociales £uvrant à la promotion des dénominateurs communs de l'Islam et à la consécration de ses valeurs de modération, préconisant «la création ou la réactivation d'organisation d'unité et le développement de leurs actions afin de concrétiser la complémentarité islamique dans tous les domaines vitaux». Ils ont prôné, également, de «permettre à toutes les composantes religieuses, doctrinales et culturelles d'exercer leurs rituels en toute liberté et dans le respect de leurs spécificités».

La conférence a recommandé la création d'un «comité plénier représentant les différentes composantes musulmanes en vue de l'élaboration d'une Charte islamique globale qui énonce les points de différence et de concordance dans les relations inter-musulmans et libère les principaux thèmes de divergence afin de les soumettre aux parties compétentes pour examen, réflexion et rapprochement des vues possibles.

Mettant en garde contre les enjeux de l'exportation des fatwas extraites de leur contexte sans prise en compte des spécificités, normes et pratiques des pays, les conférenciers ont appelé à la limitation du contexte des Affaires religieuses de chaque pays à son propre espace géographique sans ingérence aucune, soulignant l'importance de dégager un référent scientifique spécifique à chaque pays dans le cadre d'une instance de fatwa ou d'un organisme scientifique spécialisé qui prendra en charge les questions religieuses d'ordre général.

En fin, les participants ont lancé un appel à tous les musulmans pour se réunir autour des constantes et principes de la religion et à faire prévaloir l'esprit de fraternité musulmane dans le règlement des différends.