Un accord de libre-échange pour la région nord-américaine doit inclure plus de secteurs productifs et plus de régions du Mexique, a plaidé mardi le ministère mexicain de l'Economie.
Alors que le 1er janvier a marqué le 25e anniversaire de l'Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) signé en 1994, qui a été récemment mis à jour et rebaptisé Accord Etats- Unis-Mexique-Canada (AEUMC), les autorités mexicaines ont livré une analyse de l'impact économique de cet accord.
«Bien que l'ALENA ait été un succès pour les entreprises et les consommateurs, le défi consiste toujours à inclure davantage de secteurs productifs et de régions du pays», a noté le ministère dans un communiqué.
Le principal impact de l'ALENA pour le Mexique s'est concentré dans sa partie septentrionale, en particulier dans la région frontalière, qui abrite de nombreuses usines de montage, les «maquiladoras».
«Le gouvernement du Mexique s'est engagé à faire en sorte que davantage de producteurs, d'entreprises exportatrices, de régions et de consommateurs bénéficient de ce partenariat commercial», a ajouté le ministère.
La priorité du gouvernement sera de diversifier les exportations et de stimuler la croissance économique, notamment dans les Etats les plus pauvres du sud du Mexique. Signé en novembre dernier par les gouvernements des trois pays, l'AEUMC doit encore être ratifié par leurs Parlements respectifs.