Plus de 12.000 armes à feu ont été saisies depuis 2015 en Espagne, dans le cadre de plusieurs opérations de lutte contre le trafic illicite d'armes menées par les services antiterroristes de la police nationale espagnole.
Lors de ces opérations menées en collaboration avec l'Office européen de police (Europol) et l'Organisation internationale de police criminelle (Interpol), les services de sécurité espagnols ont réussi à démanteler plusieurs groupes criminels spécialisés dans le trafic d'armes à feu, à appréhender leurs membres présumés et à mettre la main sur d'importants lots d'armes, indique jeudi un communiqué de la police espagnole.
Une de ces opérations, menée à la commune de Getxo, dans le Pays Basque (nord de l'Espagne), s'est soldée par le démantèlement du plus grand entrepôt d'armes illégales de l'histoire récente de l'Espagne, dans lequel se trouvaient quelque 12.000 armes de guerre, 300 pistolets, 150 revolvers, de nombreuses machines et outils de réparation et de réactivation des armes à feu, de multiples pièces d'armes et une importante quantité de munitions, précise la même source, notant que les six membres présumés de ce réseau ont été arrêtés.
Les éléments de la police ont également procédé à l'arrestation d'une personne à la commune de Gordejuela (nord de l'Espagne), qui introduisait illégalement des armes à feu de l'étranger pour les vendre sur le marché illicite en Espagne, et mis la main sur 32 armes courtes, 55 armes longues, deux armes à feu artisanales et une grande quantité de munitions.
Ils ont également effectué neuf autres perquisitions à Alicante (sud-est de l'Espagne) qui ont permis d'appréhender huit personnes qui s'adonnaient à la vente, la manipulation et à la réactivation d'armes à feu, et de saisir de nombreuses armes à feu, des munitions et des substances narcotiques, note la même source.
A cela s'ajoute une opération, menée le 31 décembre dernier à Séville, qui a permis de démanteler un réseau international de trafic d'armes à feu, qui introduisait de manière illégale des pièces d'armes en provenance notamment de l'Autriche et des Etats-Unis, pour les utiliser dans la fabrication et la manipulation d'armes à feu, relève la même source, notant que deux personnes ont été arrêtées lors de cette opération, dont le chef du réseau.