Plus de 800 criminels condamnés ont été privés de leur visa d'entrée en Australie en 2018, a indiqué le ministre australien de l'Intérieur Peter Dutton.
En 2014, la coalition gouvernementale dirigée par le Parti libéral a mis en place l'annulation obligatoire du visa pour toute personne condamnée à une peine d'emprisonnement de 12 mois ou plus. Une fois sa peine de prison purgée, elle doit être expulsée d'Australie. En conséquence, le gouvernement a annulé 4.150 visas depuis son arrivée au pouvoir fin 2013, soit sept fois plus qu'au cours des cinq années précédentes au cours desquelles l'ancien gouvernement travailliste était au pouvoir.
«Il n'y a pas de place dans notre pays pour les personnes qui viennent ici et font du mal aux Australiens», a déclaré lundi M. Dutton à News Corp Australia.
«Nous accueillons des gens du monde entier, mais les rares qui pensent pouvoir vivre en Australie et être impliqués dans des actes criminels doivent savoir qu'ils ne resteront pas longtemps», a-t-il dit. Selon le ministère de l'Intérieur, 100 visas ont été annulés en 2018 pour des infractions sexuelles sur enfant, 125 pour des agressions, 53 pour des violences domestiques, 34 pour des viols et autres infractions sexuelles, 13 pour des meurtres et 56 pour des vols à main armée.
Plus de 500 criminels dont les visas ont été annulés avaient été condamnés pour des crimes violents. Le ministre de l'Immigration, de la Citoyenneté et des Affaires multiculturelles, David Coleman, a martelé qu'il n'y aurait «aucune tolérance pour ceux qui mettent les Australiens en danger».